C'est fait ! Intronisé !
Comme beaucoup, j'ai regardé un moment les cérémonies de l'investiture de Barak Hussein Obama.
Une foule, une joie, un peuple.
C'est toujours réconfortant de voir un peuple vibrer à l'unisson, toujours rassurant de contempler un si grand nombre réuni par un grand espoir.
Un afro américain devient le 44 ème président des Etats Unis. C'est bien. Un beau signe de démocratie. Les journalistes en rajoutent : les minorités sont vendeuses en ce moment. Quand allons nous envisager l'autre non pour sa couleur de peau, ce qu'il représente, les courants qui le portent mais en fonction de ce qu'il est ?
Quand ?
Il me semble que c'est un élémentaire respect à avoir.
Il y eu des discours, une prière (qui s'est conclu par le Notre Père prononcé aussi par la foule), de la musique, un chant (irremplaçable Aretha Franklin !). Tout cela devant le Capitole aux allures d'une grosse pâtisserie Mc Donaldienne.
Malgré cela, rien ne sera rose. La crise (eh oui !), il faudra y faire face, les lobbies il faudra s'en détacher, la paix, il faudra la construire.
Dans une interview au New York Times, Obama expliquait l'influence qu'avait eu sur lui le philosophe Reinhold Niebuhr en disant ceci : “L’idée saisissante selon laquelle le mal, les épreuves et la souffrance existent réellement dans le monde. Que nous devrions rester humbles et modestes dans notre conviction qu’on peut les éliminer. Mais que nous ne devrions pas en faire une excuse pour le cynisme et l’inaction. Je lui ai emprunté… l’idée que nous devons faire ces efforts tout en sachant que ce sera difficile, au lieu de naviguer entre un idéalisme naïf et un réalisme amer.”
Et ce ne serait déjà pas si mal !
Belle journée !
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