Voici l'incipit de "Vingt ans après" d'Alexandre Dumas, un de mes préférés...
"Dans une des chambres du palais Cardinal, que nous connaissons déjà, près d'une table à coins de vermeil, chargée de papiers et de livres, un homme

était assis, la tête appuyée dans ses deux mains. Derrière lui était une vaste cheminée, rouge de feu, et dont les tisons enflammés s'écroulaient sur de larges chenets dorés. La lueur de ce foyer éclairait par derrière le vêtement magnifique de ce rêveur, que la lumière d'un candélabre chargé de bougies éclairait par devant.
A voir cette simarre rouge et ces riches dentelles, à voir ce front pâle et courbé sous la méditation, la solitude de ce cabinet, le silence des antichambres, le pas mesuré des gardes sur le palier, on eût pu croire que l'ombre du cardinal de Richelieu était encore dans sa chambre.
Hélas ! C'était bien en effet seulement l'ombre du grand homme. La France affaiblie, l'autorité du roi méconnue, les grands redevenus forts et turbulents, l'ennemi juré rentré en deçà des frontières, tout témoignait que Richelieu n'était plus là."
Alexandre Dumas, Vingt ans après
Belle journée !
2 commentaires:
Reviens Richie !
R.
Comment peut-on parler d'un type qui est mort depuis au moins trois cents ans, alors que Patricia Kaas vient d'être victime d'une injustice?
Ce blog n'est pas actuel.
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