J'emprunte le texte qui suit au blog de la paroisse cathédrale d'Angoulême et vous en livre quelques extraits tirés de l'homélie du Père Patrick Braud, vicaire général et curé de la cathédrale.
« Quid ad aeternitatem ? »
On raconte que l’ancienne mère abbesse de Maumont (abbaye bénédictine près de Montmoreau, en Charente) répondait par cette phrase laconique aux sœurs qui venaient lui exposer leurs petits problèmes de vie communautaire (car elles en ont elles aussi !).

« Quid ad aeternitatem ? »
Ce qui veut dire en latin : «Qu’est-ce que cela par rapport à l’éternité ?»
Autrement dit : «Remettez vos problèmes en perspective. Ne perdez pas de vue le but, le terme de votre présence ici. Alors vous relativiserez les petits soucis, et surtout vous trouverez le souffle nécessaire pour traverser les difficultés en gardant les yeux fixés sur le but de votre aventure humaine.»
« Quid ad aeternitatem ? »
C’est sans doute l’une des significations de la fête de l’Ascension du Christ : Dieu non seulement a ressuscité Jésus d’entre les morts, mais en plus « il l’a placé plus haut que tout», «il l’a placé au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent». (Ep 1,17-23). Depuis l’Ascension, nous savons que le but de notre vie n’est pas ici-bas, mais en Dieu-même, unis au Christ, dans la communion de l’Esprit Saint.
Dès lors, levons les yeux ! Fixons notre regard sur le terme qui nous attend ! Comme le marin se règle sur la lueur du phare par-dessus les vagues (ou sur l’aiguille de son compas, la flèche de son GPS…), ne laissons pas les soucis de l’instant présent nous détourner du but ultime. Et ce but ultime, ce n’est rien de moins que d’être élevé avec le Christ dans la gloire du Père, c'est-à-dire en fait d’être divinisé, de devenir Dieu lui-même !
Père Patrick BRAUD
Belle journée !
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