mercredi 25 mai 2011

Make your choise...

Hier soir, je profitais d'une soirée providentiellement libre pour re-visionner un bon vieux western spaguetti "Il buono, il brutto, il cattivo" ou en traduction simultanée "Le bon, la brute et le truand". Sergio Leone dans toute sa splendeur ! De vastes paysages, une musique collant à l'ambiance plus sûrement que Spiderman à n'importe quelle façade.
Le bon, la brute et le truand... Un bon moment... Vraiment.
Mais... Il y a toujours un mais ! Au fur et à mesure que l'action progressait, je n'ai pu m'empêcher de faire quelques parallèles. Un bon, une brute et un truand, chacun de nous en rencontre... (et dès fois un peu plus que souhaité)
Il apparaît dans le chef d'oeuvre italien que le blanc et le noir sont un peu mêlés. Ce qui donne une sorte de flou artistique à l'éthique comportementale (à force de regarder Esprits Criminels, je finis par parler comme un agent du FBI !), une grisaille s'installe insidieusement. Il n'y a que le truand qui finalement est franchement situé - comme du reste dans le monde réel. Ces gens là assument fréquemment leurs actes à la face du monde. Mais les deux autres. La brute baisse la garde un instant et cela cause sa perte ; le bon est un escroc déguisé en bon samaritain, la pire espèce, de celle qui cause le plus de ravages.
Ce film est un signal d'alarme, une mise en garde. Afin de nous avertir que les façades sont dangereuses et trompeuses (et comme il nous est donné d'en voir des façades en ces temps !). Qu'elles sont des miroirs aux alouettes. Qu'elles ne révèlent rien - ou pas grand chose de ce qui se cache en arrière plan.

"Là où est ton coeur, là sera ton trésor." Mt 13,44-52

Je me lasse de la grisaille à vitesse grand V...

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