Le soleil d’hiver brillait, radieux, sur les vignes dépouillées de leurs feuilles. L’air était vif, piquant et léger tout à la fois.
Un passage obligé sur la terrasse. "Il me reste d'aller jusqu'à la terrasse,

Remonter l’allée conduisant au logis et mettre ses pas dans ceux qui nous ont précédé. S’attarder sur le palier,


Au fil des pièces, tendre l’oreille vers l’écho d’une voix brisée qui chuchote : "J'ai lu dans l'admirable livre d'Ernest Hemingway : Mort dans l'après-midi, que les Espagnols appellent querencia l'endroit de l'arène choisi par le taureau et où il se réfugie (…). Malagar est ma querencia. De sa terrasse, j'espère regarder l'éternité sans trop cligner des yeux…" (Les maisons fugitives).
La salle à manger aux couleurs de soleil et de miel,

" Ce ne sont pas les pierres qui gardent l'empreinte des mains, le reflet des visages, la forme, l'ombre des êtres disparus, mais ces prolongements d'eux-mêmes : tentures, rideaux, tapisseries, badigeon des boiseries..." (Les maisons fugitives)
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