Pour bien commencer la journée, voici un autre poème de Raïssa Maritain.
"Pendant que s'éloigne le navire qui te porte
O toi ma douceur et ma sécurité
J'écoute si le vent chante à travers les portes
Et dans le silence de la nuit que rien ne trouble
Par-dessus l'espace aboli j'attends ton souffle
Je me vois dans le miroir de tes yeux pensifs
Et tu te demandes si je rêve endormie
Ou si je veille, imaginant
Les longs balancements du vaisseau Ile de France
Et le froissement des eaux qu'il déplace
Et le mugissement des sirènes brisant les airs
Et tout ce désert autour de toi et le ciel clos
Mais en toi une grande lumière
Et ma petite image qu'elle éclaire."
in "Lettre de nuit".
Belle journée !
mercredi 23 janvier 2008
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