mercredi 27 février 2008

Surprise...

Sans doute vous est il arrivé d'éprouver quelque surprise à une occasion ou à une autre ?
Une personne ne réagit pas comme attendu, une parole vient nous rejoindre intimement et providentiellement...
Ces moments sont souvent occasion de remise en cause, de questionnement pour peu que nous sachions stopper un instant la course légèrement folle que nous fait mener notre planning.
Lorsque la surprise est bonne, elle nous fait entrevoir une image du bonheur, notre coeur élargit ses frontières, se gonfle d'un souffle nouveau.
Elle nous fait prendre conscience d'une autre dimension de l'existence que nous ne soupçonnions pas, ou que peut être nous n'osions plus soupçonner. Divine surprise. Qui s'étend jusqu'aux racine de notre foi, de notre espérance, de notre amour.
"Par lui - le Christ - nous sommes devenus certains de Dieu – d'un Dieu qui ne constitue pas une lointaine « cause première » du monde – parce que son Fils unique s'est fait homme et de lui chacun peut dire: « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi » (Ga 2, 20)". Benoît XVI, Spes Salvi n° 26.
Ainsi, le pape poursuit - il en prolongeant sur la prière comme une dilatation de cette présence à partager, à donner, à communiquer : "De façon très belle, Augustin a illustré la relation profonde entre prière et espérance dans une homélie sur la Première lettre de Jean. Il définit la prière comme un exercice du désir. L'homme a été créé pour une grande réalité – pour Dieu lui-même, pour être rempli de Lui. Mais son cœur est trop étroit pour la grande réalité qui lui est assignée. Il doit être élargi. « C'est ainsi que Dieu, en faisant attendre, élargit le désir; en faisant désirer, il élargit l'âme; en l'élargissant, il augmente sa capacité de recevoir ». Augustin renvoie à saint Paul qui dit lui-même qu'il vit tendu vers les choses qui doivent venir (cf. Ph 3, 13). Puis il utilise une très belle image pour décrire ce processus d'élargissement et de préparation du cœur humain. « Suppose que Dieu veut te remplir de miel [symbole de la tendresse de Dieu et de sa bonté]: si tu es rempli de vinaigre, où mettras-tu ce miel ? » Benoît XVI, Spes Salvi n° 33.
Préférez le miel au vinaigre !
et belle journée !

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