
Ce matin, la mouette sujette à des langueurs se laissent aller à des illusions... Vivre ce qui lui est donné à vivre lui semble petit, dérisoire, sans importance. Son rocher ne lui suffit plus, les algues sont ternes et le ciel trop bas. La mouette se prend pour un aigle. Elle ne se sent plus voler. Les hauteurs vertigineuses sont pour elle, point de doute possible.
Et pourtant, elle les connaît ses ailes, leur force et leurs limites. Elle sait sa capacité à voler un certain temps, à une hauteur moyenne. Elle n’arrive pas à l’accepter, alors elle rêve. Elle rêve que sa voix, ses plumes vont ouvrir des routes, que ses actions vont faire jaillir les villes des sables ; elle se berce de tout cela.

La médiocrité – la sienne surtout – lui donne des hauts le cœur. Elle ne s’aime guère. Elle croît qu’on ne peut l’aimer comme elle est. Alors elle s’invente une gloire « écran de fumée » couleur « brouillard sur la Tamise ».
On lui a dit pourtant : le premier pas sur cette route est de se reconnaître aimée – des autres bien sûr, elle en a de multiples signes ; et de Dieu au delà de tout cela.

Une fois cet acte de foi posé, tu seras en mesure de comprendre que le secret du monde et de ta vie – et ce quoiqu’il t’arrive – tient dans le « Dieu est amour » de l’évangile selon St Jean.
Tu pourras aller ensuite rayonnante de la joie pascale, dans la paix.
Belle journée !
3 commentaires:
"L'amour seul sait tirer de tes caves cette qualité de vin qui semblait ne pas appartenir à tes celliers"
" L'éveillé ne vit pas d'évidence, il autorise seulement son rêve à danser"
Le vide "habité"
Yves Girard.
Mimosa
puise dans l'amour de tes amis le soutien. Compte sur la résistance de tes ailes dans ces moments où tu nous dévoile peut-être un envol difficile.Crois que ta vie de Foi fait vivre ceux qui t'entourent. Dieu est là je l'ai vu dans tes yeux.
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