Mieux qu'un Marvel sans fin (mais y a-t-il un début ?), qu'une citerne de mousse au chocolat ou que les oeuvres complètes de Kant en langue originale, les ruines du château de Bagnac inspirent le rêve et la mélancolie.
Je ne sais trop pourquoi l'attachement que je porte à ces vieilles pierres est si viscéral, sans doute le mélange subtil entre des souvenirs d'adolescence et un romantisme (au sens littéraire du terme, il ne faut pas exagérer !) sage y est-il pour beaucoup...
Il n'en demeure pas moins que ces lieux, habités à présent par des oiseaux siffleurs, dégagent une atmosphère bien particulière.
La tour centrale en forme de seringue, s'élance vers le ciel, non loin de la chapelle. Il paraît que depuis son sommet, on voit Bellac toute proche... Hypothèse non vérifiée à ce jour. Quand j'aurai des ailes peut être...
De ci de là, on peut encore voir des restes de peintures, de fresques, de décors de chambre d'enfant ou de salle de jeu (dans le corps principal). Les couleurs sont passées mais elles résistent donnant une note de jeunesse au sérieux des pierres griffées par le lierre.
Le patronage de Saint Martin est encore visible.
Mis à part le nom des anciens habitants (famille de Saint Martin, Marquis de Bagnac), le vocable de la chapelle porte le nom de cet évêque, un vitrail (resté intact par miracle) montre l'ancien soldat coupant son manteau afin de le partager avec un pauvre sur le bord du chemin. Il ne reste plus grand chose de cette chapelle consacrée par Mgr Renouard. Une brochure consacrée au dernier Marquis de Bagnac la décrit comme une perle de l'art gothique, construite sur le plan de la Sainte Chapelle. Il s'y trouvait un retable renaissance comportant des émaux signés Jean Limosin. Inutile de préciser que l'état actuel est loin d'être à la hauteur du lieu...Inutile de dire qu'il faut ABSOLUMENT faire la visite de se site enchanteur (entre Bellac et St Bonnet de Bellac, en contre bas de la route en venant de Bellac).
Belle journée !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire