En Orient, la Toussaint reste célébrée le dimanche qui suit la Pentecôte. À Rome, cette fête existait certainement dès le Ve siècle. Elle est déplacée une première fois à la date du 13 mai en l’an 610, par le pape Boniface IV.
Ce jour-là, il fait transporter dans l’ancien temple païen du Panthéon toutes les reliques des martyrs des catacombes romaines. Le Panthéon devient l’église "Sainte-Marie et des martyrs". Un siècle plus tard, cette fête est transférée définitivement au 1er novembre par le pape Grégoire III, qui dédicaça en ce jour une chapelle de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints.

En 835, Grégoire IV ordonna que cette fête soit célébrée dans le monde entier.
C’est seulement au XXe siècle que St Pie X l’insère sur la liste des huit fêtes, avec obligation d’entendre la messe. La fête de tous les saints devient une fête chômée. Elle illumine le jour suivant, le 2 novembre, journée du souvenir de tous les défunts.
Fêter la Toussaint, c’est fêter tous les saints, connus et inconnus, qui partagent la joie de Dieu. Nous leur demandons de nous aider dans notre vie quotidienne.
« Aime et fais ce que tu veux » nous dit St Augustin. « Si tu te tais, tais-toi par amour, poursuit-il, si tu cries, crie par amour, si tu corriges, corrige par amour, si tu épargnes, épargne par amour ; qu’il y ait dans ta vie la racine de l’amour, car de cette racine ne peut sortir que du bien. »
Cette source et ce mouvement de l'Amour a sa racine dans l’eucharistie – lieu de célébration du Mystère Pascal, lieu où le Christ se révèle pauvre et serviteur, don et oblation, fils et frère.
Lieu où il m’invite à le suivre et à faire de même. Lieu qui trouve son prolongement dans la prière vécue dans la communion des saints : « ainsi les autres portent mon fardeau ; ma force est la leur. La foi de l'Église vient au secours de mon inquiétude ; (…) ; la prière de l'autre a souci de moi. » (Luther – Tessaradecas – 1520)
Lieu où il m’invite à le suivre et à faire de même. Lieu qui trouve son prolongement dans la prière vécue dans la communion des saints : « ainsi les autres portent mon fardeau ; ma force est la leur. La foi de l'Église vient au secours de mon inquiétude ; (…) ; la prière de l'autre a souci de moi. » (Luther – Tessaradecas – 1520)Belle journée !
2 commentaires:
Anonyme
"Aime et fais ce que tu veux" programme impossible à tenir sans l'Amour du Christ... mais le noir envahit la vie, le Christ est parfois bien loin heureusement qu'il faut croire et y croire envers et contre tout à la prière de L'Eglise et des autres car la foi est un chemin souvent bien obscur avec doute et aridité et on a besoin des autres. Pied de choux
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