que le train qui m'emmenait à Paris passait au dessus de la Gironde sous un crachin persistant, il m'est revenu à la mémoire (par des détours que je ne saurais retracer) la chanson d'Yves Simon "Barcelone". "A Barcelone l'hiver,
C'était hier.
La caravelle pour l'Amérique
Attendait sur la mer.
Vous souvenez-vous
Le train de nuit, une frontière
Et Barcelone l'hiver,
Vous me filmiez
Et vous m'aimiez
Près des navires de guerre.
Où êtes-vous perdue, éperdue
Dans ces rues ?
Rêvez-vous, rêvez-vous
A Barcelone l'hiver ?
Il neigeait sur la mer
A Barcelone cet hiver (...)"
Alors que le courant sombre et tumultueux emportait au loin tout ce qu'il rencontrait, ces quelques paroles me firent souvenir d'un moment déjà bien éloigné où, à Barcelone, l'amour d'un couple d'amis avait jeté - et jette encore - une vive lumière sur bien des clairs obscurs.
Joie.
Belle journée !
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