dimanche 8 mars 2009

Parfois, lorsque tout dort...

Il est 00 h 30 et je songe qu'il va falloir tout de même aller dormir...
Comme j'étais entrain de lire Victor Hugo, voici avant de fermer les yeux sur le vaste monde, quelques vers à lire à voix haute.


"Parfois, lorsque tout dort, je m'assieds plein de joie
Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie ;
J'écoute si d'en haut il tombe quelque bruit ;
Et l'heure vainement me frappe de son aile
Quand je contemple, ému, cette fête éternelle
Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit.

Souvent alors j'ai cru que ces soleils de flamme 
Dans ce monde endormi n'échauffaient que mon âme ;
Qu'à les comprendre seul j'étais prédestiné ;
Que j'étais, moi, vaine ombre obscure et taciturne,
Le roi mystérieux de la pompe nocturne ;
Que le ciel pour moi seul s'était illuminé !"

Novembre 1829

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette vue de Limoges et ces vieux côte à côte
Apeurés, étourdis, hagards, sans domicile!
Et cette invitation à tout lire à voix haute.
Jusqu'à ce qu'on m'emmène, doucement, à l'asile.

Merci BL!

R.

Anonyme a dit…

Parfois lorsqué tou dors
Z'entend l'oraze qui gonfle
Tout il est calme déhors
Por qué c'est toi qui ronfles.

Rodrigo T.

BL a dit…

tou m'a toué !