jeudi 10 septembre 2009

Mon île, ma désirade...

Retour de vacances, photos souvenirs, embruns du matin...
Belle sortie en mer jusqu'à l'île d'Aix
(ah écrire une page de l'histoire de la marine).


La mer, le silence, le calme impénétrable, la quiétude et ce sentiment de sécurité paradoxale alors qu'on flotte sur toute cette eau infestée de méduses, c'était l'année (on dit merci pour la référence cinématographique !).
Ile d'Aix et souvenirs d'enfance, les roses trémières qui s'agitent au vent, bière sur la terrasse...
Mais que de monde !
Juste s'il était possible de s'approcher des vitrines dans la maison de l'Empereur (Napoléon y a dormi deux nuits), et ces commentaires..! My God !
Quelques jeunes papas tentent d'intéresser leur progéniture de façon assez touchante au sort du souverain déchu (expliquer l'Empire à un minot de 7-8 ans, je ne sais si vous avez essayé, mais ce n'est pas coton !), des ménagères de moins (ou plus) de 50 ans qui passent dans les pièces comme si elles étaient à Castorama...
En tous cas, j'ai retrouvé le délice de marcher sur ce plancher qui craque, de respirer cette odeur inimitable de cire et de poussière des ans. Proust me voilà !
Une madeleine pour le jeune homme !

J'aime bien l'île d'Aix parce qu'il n'y a rien à voir ou si peu ; ça laisse de la place à l'imagination avec juste ce qu'il faut de suggestion... L'essentiel, alors que tout est pré-emballé partout ailleurs. L'environnement a résisté au tourisme (et il en faut de la force !) et autres clubs Mickey.
Sentiment d'être libre
Pas envie de rentrer (bon, je reconnais que les moules au curry au Gabut étaient les bienvenues !), pas envie de lever l'ancre.


On repart quand ?
Hein, on repart quand ?

Belle journée !

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