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Tous, autour de lui, marchent de manière décidée comme si le Finistère était tout près, juste derrière la colline. Très vite, tout prend la lumière, les visages, les églises, les étapes… Les kilomètres trouvent leur unité et deviennent fil de mémoire, fil de vie. L’effort devient cohérent, la fraternité s’affirme, la paix pénètre entre les pas et les pauses. La joie s’avance progressivement, à son rythme, telle les tours de la Cathédrale d’Asterga que l’on aperçoit à plus de 6km. Elle est à la fois encore loin et toute proche. Le coeur du Pèlerin comprend très bien ce qui lui arrive, il lit l’humeur des autres, il a appris à les écouter. Il a confiance. Son bonheur c’est sa foi.
Jean Pierre Raffarin
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