lundi 23 septembre 2013

Tant de lueurs...

Le ciel incandescent d’un million d’étoiles 
Palpite sur mon front d’enfant extasié. 
Le feu glacé des nuits s’infuse dans mes moelles 
Et je me sens grandir comme un divin brasier. 


Les parfums de juillet brûlent dans le silence 
D’une trop vaste et trop puissante volupté.
Vers l’azur ébloui, comme un oiseau, s’élance,
En des battements fous, mon cœur ivre d’été.


Que m’importe, à présent, que la terre soit ronde 
Et que l’homme y demeure à jamais sans espoir ? 
Oui, j’ai compris pourquoi l’on a créé le monde ;
C’était pour mon plaisir exubérant d’un soir !

Jean de la Ville de Mirmont


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