« Les mûrs écroulés du monde
Filez nos belles enfances blondes (...)
J’aime les regretteurs d’hier
Qui trouvent que tout c’qu’on gagne on l’perd ».
Ainsi Alain Souchon évoquait le temps qui passe et la mélancolie qui s’y rattache dans sa chanson « la beauté d’Ava Gardner ».Comment ne pas songer à cela en face de ces tours croulantes et de ces murs minés par le gel ? Comment ne pas penser à la fragilité et à la vanité de ce que l’on croyait solide ?
Avec cela, les souvenirs s’invitent, tenaces et doux. La fascination du temps qui passe… On remarque une tour affaissée, une cheminée effondrée depuis le dernier passage. Le lierre a gagné sur la façade principale. Il y a bien des analogies avec le quotidien des illusions heureusement perdues où le lierre n’a pas le rôle destructeurs qu’il a sur les châteaux de notre enfance.
Regarder en savourant les couleurs, la lumière, le vent froid qui fouette le visage et se dire qu’il est beau de vivre, simplement.
« J’aime les regretteurs d’hier
Qui trouvent que tout c’qu’on gagne on l’perd
Qui voudraient changer le sens des rivières
Retrouver dans la lumière
La beauté d’Ava Gardner
Retrouver les choses premières
La beauté d’Ava Gardner. »
lundi 19 novembre 2007
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