Le Pape, comme de coutume lors de la rédaction d'un texte important touchant à des questions économiques et sociales, s'entoure de conseillers et d'experts. C'est ainsi que Mgr Reinhart Marx, archevêque de Munich Freising à été consulté. Mgr Marx, homonyme de l'auteur du "Capital" est un expert en doctrine sociale et est chargé par Benoît XVI de la supervision des personnes collaborant à la rédaction du texte. A la fin de cette semaine est prévue une réunion conclusive.
Cette encyclique (la troisième du pontificat) - après Deus Caritas est et Spe Salvi - devait être publiée le premier mai. Il y a du retard et rien ne prouve qu'elle sera publiée avant l'été même si c'est probable. Un de ses thème centraux sera la mondialisation. Nous pouvons nous rappeler les paroles que le pape prononçait le jour de l'Epiphanie 2008 : "On ne peut pas dire, en effet, que la mondialisation soit synonyme d'ordre mondial, bien au contraire. Les conflits pour la suprématie économique et la domination des ressources énergétiques, hydriques et des matières premières rendent difficile le travail de ceux qui, à tous les niveaux, s'efforcent de construire un monde juste et solidaire. Il y a besoin d'une espérance plus grande, qui permette de préférer le bien commun de tous au luxe d'un petit nombre et à la misère d'un grand nombre. "Cette grande espérance ne peut être que Dieu... non pas n'importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain" (Spe salvi, n. 31): le Dieu qui s'est manifesté dans l'Enfant de Bethléem et dans le Crucifié-Ressuscité. S'il existe une grande espérance, on peut persévérer dans la sobriété. Si la véritable espérance manque, on recherche le bonheur dans l'ivresse du superflu, dans les excès, et l'on se ruine soi-même, ainsi que le monde."
Belle journée !
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