vendredi 24 octobre 2008

Books are forever...

Il y a les livres qu'on regarde et ceux qu'on lit.
Il y a ceux qui se dévorent et ceux que l'on savoure.
Il y a ceux qui font rêver rien qu'en les touchant.
Ils sont un des plus beaux paysages que je connaisse, sans cesse il se renouvelle, et jamais on ne passe par le même chemin.
Dans un logement où toutes les pièces communiquent, tournant autour d'une cage d'escalier, ma bibliothèque étend ses méandres dans chaque recoin, derrière chaque porte.
Ici, les mémoires, là l'histoire, dans mon bureau la théologie spirituelle et la Bible. Plus loin, les "pléiades" et d'autres livres doux à toucher, que le regard caresse.
Les livres, c'est comme une gigantesque mémoire qui se déploie.
Depuis l'enfance, ils me sont proches. Ces moments où j'allais bien au delà de l'heure permise afin de lire - en quasi apnée sous les couvertures - ils sont comme de beaux souvenirs où s'enracinent cette passion de la découverte, cette curiosité pour l'inconnu.
Ils m'ont appris à aimer, aussi, les êtres humains tels qu'ils sont. Avec tout ce qu'ils sont - même s'il est plus aisé de se confronter avec une page de roman qu'avec des personnages en chair et en os.
Littérature, école de vie.
Ils sont aussi ces livres, l'assurance que les choses humbles traversent le temps et l'histoire. Combien d'ouvrages, à la reliure de cuir qui craque, me parlent mieux qu'un long discours de ceux "qui marchèrent dans les siècles", humbles ou grands.
Ils sont aussi et surtout la promesse de l'avenir qui s'ouvre, que chaque page lue est ramenée à la vie non pour se substituer à la réalité mais pour l'éclairer d'une autre manière.
Littérature, avenir.


Belle journée !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La littérature, on tombe dedans petit en général...
La littérature, le meilleur moyen de développer sa faculté d'empathie. Avenir donc.

th.

Anonyme a dit…

Quelques accords pluriels manquent à l'appel. Mais pas à la pelle....

A la vigie: Rackam