Méfiance, méfiance...
Belle soirée !
samedi 31 mai 2008
Laisse les gondoles à Venise...
Ah ce bon vieux standard de Stone et Charden..!
C'était le temps des chansons à textes !
Trêve de plaisanterie, puisque c'est le week end et que je me suis déjà énervé ce matin, voici quelques photos de Venise prises lors d'un passage éclair sur la lagune en Juin 2005.
J'en rêve encore !
Bonne contemplation !
C'était le temps des chansons à textes !
Trêve de plaisanterie, puisque c'est le week end et que je me suis déjà énervé ce matin, voici quelques photos de Venise prises lors d'un passage éclair sur la lagune en Juin 2005.
J'en rêve encore !
Bonne contemplation !
Semper Fidelis... 2
Alors que je m'accordais une petite pause café (what else ?) en milieu de matinée, je tend l'oreille vers la radio où un chef d'entreprise était interrogé.
Ledit capitaine d'industrie se livre à un raisonnement qui me stoppe net dans la dégustation d'un "Arpeggio Lungo" : En moyenne, un mariage dure sept ans et les gens restent en moyenne aussi 12 ans dans la même entreprise. Donc, on peut dire qu'on est plus fidèle à son entreprise qu'à son époux ou son épouse.
Et de poursuivre (il était si bien lancé !) : il faut donc se demander comment fidéliser des gens qui sont par essence infidèles.
Et toc. Quod erat demonstratendum.
Comme dirait quelqu'un que je connais, il vaut mieux entendre ça que d'être sourd (quoique...).
Quelqu'un s'exclamait devant le Général de Gaulle : "Mort aux c... !" Ce à quoi le Général répondit : "Vaste programme !"
Faut il entendre que nous devons nous comporter envers l'amour comme nous nous comporterions à l'égard d'un bien possédé dont nous craindrions la dévalorisation ? Saint Augustin indiquait jadis que les biens du mariages résident dans la fidélité, l'enfantement (sous toutes ses formes) et le sacrement. Situé dans le temps, le mariage se déploie dans l'histoire, la fidélité qui s'y inscrit a besoin d'une vie pour s'enraciner, se fortifier et porter du fruit. Ce n'est pas un contrat à terme plus ou mois long mais un engagement, un pari sur une aventure. Se vouloir fidèle, c'est traverser la brume des jours sans dans la certitude qu'une histoire se tisse, et non pas seulement une accumulation d'instant séparés les uns des autres. Etre fidèle, c'est reconnaître en l'autre un horizon infini, sans frontière, ouvert à tous les possibles. C'est inviter le Christ à venir habiter notre faiblesse de sa propre fidélité, c'est accueillir l'appel qu'il adresse à chacun pour construire sur du roc et non sur un sol mouvant.
Dans quelques heures, je célèbre un mariage à Isle et comme toujours, c'est une joie, c'est l'avenir qui se dessine. Je ne parlerai pas à ce couple de ce chef d'entreprise englué dans ses perspectives de rentabilité (j'aurai l'air malin de dire qu'un mariage doit être rentable !). Il me faudra leur parler du présent au coeur duquel s'enracine leur projet, de leur amour où ils invitent le Christ à faire fructifier ce qui a déjà été semé.
Belle journée !
Ledit capitaine d'industrie se livre à un raisonnement qui me stoppe net dans la dégustation d'un "Arpeggio Lungo" : En moyenne, un mariage dure sept ans et les gens restent en moyenne aussi 12 ans dans la même entreprise. Donc, on peut dire qu'on est plus fidèle à son entreprise qu'à son époux ou son épouse.
Et de poursuivre (il était si bien lancé !) : il faut donc se demander comment fidéliser des gens qui sont par essence infidèles.
Et toc. Quod erat demonstratendum.
Comme dirait quelqu'un que je connais, il vaut mieux entendre ça que d'être sourd (quoique...).
Quelqu'un s'exclamait devant le Général de Gaulle : "Mort aux c... !" Ce à quoi le Général répondit : "Vaste programme !"
Faut il entendre que nous devons nous comporter envers l'amour comme nous nous comporterions à l'égard d'un bien possédé dont nous craindrions la dévalorisation ? Saint Augustin indiquait jadis que les biens du mariages résident dans la fidélité, l'enfantement (sous toutes ses formes) et le sacrement. Situé dans le temps, le mariage se déploie dans l'histoire, la fidélité qui s'y inscrit a besoin d'une vie pour s'enraciner, se fortifier et porter du fruit. Ce n'est pas un contrat à terme plus ou mois long mais un engagement, un pari sur une aventure. Se vouloir fidèle, c'est traverser la brume des jours sans dans la certitude qu'une histoire se tisse, et non pas seulement une accumulation d'instant séparés les uns des autres. Etre fidèle, c'est reconnaître en l'autre un horizon infini, sans frontière, ouvert à tous les possibles. C'est inviter le Christ à venir habiter notre faiblesse de sa propre fidélité, c'est accueillir l'appel qu'il adresse à chacun pour construire sur du roc et non sur un sol mouvant.
Dans quelques heures, je célèbre un mariage à Isle et comme toujours, c'est une joie, c'est l'avenir qui se dessine. Je ne parlerai pas à ce couple de ce chef d'entreprise englué dans ses perspectives de rentabilité (j'aurai l'air malin de dire qu'un mariage doit être rentable !). Il me faudra leur parler du présent au coeur duquel s'enracine leur projet, de leur amour où ils invitent le Christ à faire fructifier ce qui a déjà été semé.
Belle journée !
mardi 27 mai 2008
Kicéty ?
dimanche 25 mai 2008
Fête du Corpus Domini
Voici quelques passages choisis de l'homélie du pape Benoît XVI pour cette fête.
« L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seuls sur le chemin, mais se place à nos côtés, et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas d'avancer, il faut voir ce vers quoi l'on va ! Le « progrès » ne suffit pas, sans critères de référence. Et si l'on court en dehors du chemin, on risque de finir dans un précipice ou de toute façon de s'éloigner plus rapidement de l'objectif. Dieu nous a créés libres, mais il ne nous a pas laissés seuls : il s'est fait lui-même chemin et il est venu marcher avec nous, afin que notre liberté ait aussi le critère pour discerner le bon chemin » (...)
« Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui, par amour s'est fait pain rompu, est le remède le plus valide et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant aucun autre pouvoir terrestre, si fort fût-il. Nous, chrétiens, nous ne nous agenouillons que devant le Saint-Sacrement, parce que nous savons et nous croyons qu'en lui l'unique vrai Dieu est présent, lui qui a créé le monde et l'a tant aimé qu'il lui a donné son Fils unique ». (...)
« Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu'en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l'immense univers et à la créature la plus petite, à toute l'histoire humaine comme à la plus brève existence. L'adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : à se nourrir d'amour, de vérité, de paix ; se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme ».
Belle journée !
« L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seuls sur le chemin, mais se place à nos côtés, et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas d'avancer, il faut voir ce vers quoi l'on va ! Le « progrès » ne suffit pas, sans critères de référence. Et si l'on court en dehors du chemin, on risque de finir dans un précipice ou de toute façon de s'éloigner plus rapidement de l'objectif. Dieu nous a créés libres, mais il ne nous a pas laissés seuls : il s'est fait lui-même chemin et il est venu marcher avec nous, afin que notre liberté ait aussi le critère pour discerner le bon chemin » (...)
« Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui, par amour s'est fait pain rompu, est le remède le plus valide et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant aucun autre pouvoir terrestre, si fort fût-il. Nous, chrétiens, nous ne nous agenouillons que devant le Saint-Sacrement, parce que nous savons et nous croyons qu'en lui l'unique vrai Dieu est présent, lui qui a créé le monde et l'a tant aimé qu'il lui a donné son Fils unique ». (...)
« Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu'en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l'immense univers et à la créature la plus petite, à toute l'histoire humaine comme à la plus brève existence. L'adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir : à se nourrir d'amour, de vérité, de paix ; se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme ».
Belle journée !
D Day...
En ce jour solennel et festif, voici le texte d'une amie qui écrit comme chante le pinson...
"Maman louait le soir dans le bruit tiède de poiriers, mais je prenais encore le linge qui sèche pour des étendards, des taffetas, des symboles multicolores, responsables d’îles abstraites, adolescentes, dont je n’imaginais même pas les pourtours pauvres et sauvages.
Je n’aimais pas encore son corps comme à présent ; son dos comme un voilier désormais sur la terre, sa masse si bonne, irremplaçable d’amour, rappelant le nom des framboisiers à l’heure où la nuit les fait bleu marine.
Maman aura trimbalé tous les crépuscules d’été au bout d’un petit arrosoir vert passé, accordant à chaque pousse sa parole confiante, sa part d’au-delà violette et ramassée sur le ciel.
Elle touchait un peu aux couleurs, aux origines, estimant avec précision chaque beauté, qu’elle ignorait alors aérer, distribuer, saupoudrant le soir d’essences florales et tendres d’un geste d’épousée.
Elle rassemblait les trésors de cette vie : sarcloir, épingles à linge, gobelet ; elle lissait sa jupe avant de saluer quelqu’un, là-bas, dans l’ultime outremer que prendraient bientôt les acacias ; puis s’en allait à l’intérieur.
Maintenant je la vois souvent parmi toutes sortes de nuances diurnes, elle porte ses jupons en triangles ronds, elle glisse doucement ; et si j’ai peur, c’est elle qui me gave d’horizon."
Régine Foloppe in « Qui parle de féeries ?
Belle journée !
"Maman louait le soir dans le bruit tiède de poiriers, mais je prenais encore le linge qui sèche pour des étendards, des taffetas, des symboles multicolores, responsables d’îles abstraites, adolescentes, dont je n’imaginais même pas les pourtours pauvres et sauvages.
Je n’aimais pas encore son corps comme à présent ; son dos comme un voilier désormais sur la terre, sa masse si bonne, irremplaçable d’amour, rappelant le nom des framboisiers à l’heure où la nuit les fait bleu marine.
Maman aura trimbalé tous les crépuscules d’été au bout d’un petit arrosoir vert passé, accordant à chaque pousse sa parole confiante, sa part d’au-delà violette et ramassée sur le ciel.
Elle touchait un peu aux couleurs, aux origines, estimant avec précision chaque beauté, qu’elle ignorait alors aérer, distribuer, saupoudrant le soir d’essences florales et tendres d’un geste d’épousée.
Elle rassemblait les trésors de cette vie : sarcloir, épingles à linge, gobelet ; elle lissait sa jupe avant de saluer quelqu’un, là-bas, dans l’ultime outremer que prendraient bientôt les acacias ; puis s’en allait à l’intérieur.
Maintenant je la vois souvent parmi toutes sortes de nuances diurnes, elle porte ses jupons en triangles ronds, elle glisse doucement ; et si j’ai peur, c’est elle qui me gave d’horizon."
Régine Foloppe in « Qui parle de féeries ?
Belle journée !
samedi 24 mai 2008
Chroniques de la mouette chauve 10
Séquence « mouette liturgique ».
Perché sur son rocher la mouette regarde par la porte ouverte de la chapelle du promontoire la lumière tamisée qui s’en échappe. La messe vient de s’achever, personne n’est sorti. Silence à l’intérieur. Un peu de fumée d’encens (parfumé avec un rien de rose et de Benjouin comme à St Louis), quelques fleurs jaunes et blanches.
C’est la fête de l’eucharistie, le Corpus Christi (version motupropriorisée). La mouette ferme à demi les yeux afin de ne voir que l’essentiel. Une hostie ronde et blanche au cœur d’un ostensoir. C’est là où Dieu n’est rien et que pourtant il est tout. C’est là qu’il se donne et que chacun se reçoit.
Songeuse, la mouette songe à la phrase fameuse du Révérend Père de Lubac : « L’eucharistie fait l’Eglise et l’Eucharistie fait l’Eglise ». Elle est d’accord notre mouette.
L’eucharistie permet de traverser la souffrance et l’épreuve puisque le Christ dans son Incarnation nous y a précédé. L’eucharistie permet d’unifier nos joies et nos bonheurs, de faire que rien dans notre vie ne soit isolé, laissé pour compte. La communion des croyants construit le Corps du Christ, l’édifie et le fortifie. Chacun est membre du Corps entier.
On en voit des choses par une porte d’église…
La mouette est un peu triste néanmoins, elle songe à ceux et celles qui n’ont pas encore touché du cœur cette réalité fondamentale, à ceux qui pour un temps ont la vue voilée par des questions sans réponses préparées. Elle ferme les yeux. Si seulement ce qu’elle ressentait pouvait être mystérieusement partagé avec ceux évoqués précédemment.
Quelle résonance a sa prière dans l’éternité et dans le cœur des hommes ses frères ? La réponse ne lui appartient pas, la mouette le sait bien.
Mais elle sait, dans la foi, que résonance il y a, puisque rien n’est étranger au cœur de Dieu, « qu’aucune souffrance n’est perdue, que chaque larme compte, chaque goutte de sang, que le secret du monde tient dans le Deus Caritas est de St Jean : Dieu est amour ».
Perché sur son rocher la mouette regarde par la porte ouverte de la chapelle du promontoire la lumière tamisée qui s’en échappe. La messe vient de s’achever, personne n’est sorti. Silence à l’intérieur. Un peu de fumée d’encens (parfumé avec un rien de rose et de Benjouin comme à St Louis), quelques fleurs jaunes et blanches.
C’est la fête de l’eucharistie, le Corpus Christi (version motupropriorisée). La mouette ferme à demi les yeux afin de ne voir que l’essentiel. Une hostie ronde et blanche au cœur d’un ostensoir. C’est là où Dieu n’est rien et que pourtant il est tout. C’est là qu’il se donne et que chacun se reçoit.
Songeuse, la mouette songe à la phrase fameuse du Révérend Père de Lubac : « L’eucharistie fait l’Eglise et l’Eucharistie fait l’Eglise ». Elle est d’accord notre mouette.
L’eucharistie permet de traverser la souffrance et l’épreuve puisque le Christ dans son Incarnation nous y a précédé. L’eucharistie permet d’unifier nos joies et nos bonheurs, de faire que rien dans notre vie ne soit isolé, laissé pour compte. La communion des croyants construit le Corps du Christ, l’édifie et le fortifie. Chacun est membre du Corps entier.
On en voit des choses par une porte d’église…
La mouette est un peu triste néanmoins, elle songe à ceux et celles qui n’ont pas encore touché du cœur cette réalité fondamentale, à ceux qui pour un temps ont la vue voilée par des questions sans réponses préparées. Elle ferme les yeux. Si seulement ce qu’elle ressentait pouvait être mystérieusement partagé avec ceux évoqués précédemment.
Quelle résonance a sa prière dans l’éternité et dans le cœur des hommes ses frères ? La réponse ne lui appartient pas, la mouette le sait bien.
Mais elle sait, dans la foi, que résonance il y a, puisque rien n’est étranger au cœur de Dieu, « qu’aucune souffrance n’est perdue, que chaque larme compte, chaque goutte de sang, que le secret du monde tient dans le Deus Caritas est de St Jean : Dieu est amour ».
jeudi 22 mai 2008
Ah que je t'aimeuuuuuuuu...
Comme chaque année, je viens de faire ma folie livresque en achetant trois "pléiades". Aragon est l'heureux élu avec les Brontë. Comme les plus de 3000 pages sont un peu longues à taper, voici, juste pour vous une belle poésie d'Aragon, chantre de l'amour...
"Je te parle et tu me fuis
Je te suis et tu t'envoles
Tes yeux ailleurs qu'où je suis
Ton coeur pris dans d'autres paroles
Et dans l'aveugle aujourd'hui
Mes jours sont des jours de pluie
Je te parle et tu es toute
A des songes de là-bas
Tu me fuis prenant des routes
Que mon pas ne connaît pas
Je te suis et je redoute
Au loin ce que tu écoutes
Amour qu'est ce que tu vois
Qu'il m'est permis de voir
Que disent-elles ces voix
Trop distantes pour y croire
Pour moi qu'en toi qui ne crois
Et ne puis quitter ma croix
Cette vie elle s'achève
Amour mon seul absolu
Pour toi des soleils se lèvent
Qui crépuscules n'ont plus
Cette vie est longue et brève
Amour au-delà des rêves
Demain n'est pas mon verset
Demain n'est pas mon domaine
Je n'y puis avoir accès
Même au bout de ma semaine
L'avenir qu'est ce que c'est
Je l'ignore et tu le sais
Tu me dis d'obscures choses
Au seuil des temps lumineux
Et c'est comme avant les roses
Les rosiers ne sont que noeuds
Tout fleuri où tu te poses
Elsa des métamorphoses"
in "Le fou d'Elsa".
"Je te parle et tu me fuis
Je te suis et tu t'envoles
Tes yeux ailleurs qu'où je suis
Ton coeur pris dans d'autres paroles
Et dans l'aveugle aujourd'hui
Mes jours sont des jours de pluie
Je te parle et tu es toute
A des songes de là-bas
Tu me fuis prenant des routes
Que mon pas ne connaît pas
Je te suis et je redoute
Au loin ce que tu écoutes
Amour qu'est ce que tu vois
Qu'il m'est permis de voir
Que disent-elles ces voix
Trop distantes pour y croire
Pour moi qu'en toi qui ne crois
Et ne puis quitter ma croix
Cette vie elle s'achève
Amour mon seul absolu
Pour toi des soleils se lèvent
Qui crépuscules n'ont plus
Cette vie est longue et brève
Amour au-delà des rêves
Demain n'est pas mon verset
Demain n'est pas mon domaine
Je n'y puis avoir accès
Même au bout de ma semaine
L'avenir qu'est ce que c'est
Je l'ignore et tu le sais
Tu me dis d'obscures choses
Au seuil des temps lumineux
Et c'est comme avant les roses
Les rosiers ne sont que noeuds
Tout fleuri où tu te poses
Elsa des métamorphoses"
in "Le fou d'Elsa".
Made in Japan
Quelques vers pour accompagner le soleil...
Ce poème tiré du recueil "Dotoitzu" (les dotoitzus sont des chansons populaires japonaises) fut rédigé comme les autres en 1936 par Paul Claudel en vue de la conférence qu'il préparait sur "la Poèsie française et l'Extrême Orient. Claudel s'est inspiré de ces chansons paysannes pour composer les siennes. Elles ne durent que l'espace d'un regard, d'un sourire, d'un rayon de soleil...
"Sous le grand vent qui le fouette,
Toutes ses voiles dehors,
Le bateau vire de bord
Dans un tourbillon de mouettes."
Paul Claudel
Belle journée !
Ce poème tiré du recueil "Dotoitzu" (les dotoitzus sont des chansons populaires japonaises) fut rédigé comme les autres en 1936 par Paul Claudel en vue de la conférence qu'il préparait sur "la Poèsie française et l'Extrême Orient. Claudel s'est inspiré de ces chansons paysannes pour composer les siennes. Elles ne durent que l'espace d'un regard, d'un sourire, d'un rayon de soleil...
"Sous le grand vent qui le fouette,
Toutes ses voiles dehors,
Le bateau vire de bord
Dans un tourbillon de mouettes."
Paul Claudel
Belle journée !
mercredi 21 mai 2008
Indiiiiiiiiiiiiiii...!
C'est parti ! L'opus 4 des "Indiana Jones" sort aujourd'hui dans toutes les salles. Il a pour titre "Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal". On peut rêver de bagarres homériques, de méchants gros vilains avec de sales trognes, de cascades niagaresques et tout et tout...
En conférence de presse dimanche, Harrison Ford disait en souriant s'attendre à ce que le film se fasse fouetter par certains critiques plus difficiles que d'autres. Mais il n'avait finalement pas à s'inquiéter: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal a été bien accueilli partout dans le monde.
Vingt-quatre heures après la «tempête Indiana Jones», le retour du célèbre archéologue était encore le sujet de l'heure hier sur la Croisette.
Les Américains ont bien sûr adoré. Le New York Post a même titré à la une de son édition d'hier: «Knockout!» (K.-O.!) avec une photo d'Indiana Jones donnant un coup de poing à un ennemi.
La revue Time parle d'un «divertissement familial solide et intelligent», tandis que le réputé critique du Chicago Sun, Roger Ebert, a beaucoup aimé et a souligné que cette nouvelle aventure ne décevra pas les fans, mais ne ralliera pas ceux qui n'ont pas aimé les trois premiers films.
Même la presse européenne, souvent plus exigeante envers les produits hollywoodiens, s'est montrée plutôt emballée. Le quotidien Libération mentionne que le film «tient ses promesses», et Le Figaro indique que «la grande aventure a gardé le souffle de son éternelle jeunesse», lui décernant même trois étoiles (sur une possibilité de quatre).
Par contre, le Télérama a détesté (évidemment dès qu'il ne s'agit pas du dernier Rohmer !) et Le Monde parle d'un «retour laborieux» (Ah le beau parisianisme).
Je compte bien me joindre aux spectateurs (pas ce soir certes j'ai "un métier"...) afin de passer un moment sans prise de tête excessive, ils deviennent rares en ce moment...
Belle journée !
En conférence de presse dimanche, Harrison Ford disait en souriant s'attendre à ce que le film se fasse fouetter par certains critiques plus difficiles que d'autres. Mais il n'avait finalement pas à s'inquiéter: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal a été bien accueilli partout dans le monde.
Vingt-quatre heures après la «tempête Indiana Jones», le retour du célèbre archéologue était encore le sujet de l'heure hier sur la Croisette.
Les Américains ont bien sûr adoré. Le New York Post a même titré à la une de son édition d'hier: «Knockout!» (K.-O.!) avec une photo d'Indiana Jones donnant un coup de poing à un ennemi.
La revue Time parle d'un «divertissement familial solide et intelligent», tandis que le réputé critique du Chicago Sun, Roger Ebert, a beaucoup aimé et a souligné que cette nouvelle aventure ne décevra pas les fans, mais ne ralliera pas ceux qui n'ont pas aimé les trois premiers films.
Même la presse européenne, souvent plus exigeante envers les produits hollywoodiens, s'est montrée plutôt emballée. Le quotidien Libération mentionne que le film «tient ses promesses», et Le Figaro indique que «la grande aventure a gardé le souffle de son éternelle jeunesse», lui décernant même trois étoiles (sur une possibilité de quatre).
Par contre, le Télérama a détesté (évidemment dès qu'il ne s'agit pas du dernier Rohmer !) et Le Monde parle d'un «retour laborieux» (Ah le beau parisianisme).
Je compte bien me joindre aux spectateurs (pas ce soir certes j'ai "un métier"...) afin de passer un moment sans prise de tête excessive, ils deviennent rares en ce moment...
Belle journée !
mardi 20 mai 2008
Une encyclique avec l'aide de Marx...
Le Pape, comme de coutume lors de la rédaction d'un texte important touchant à des questions économiques et sociales, s'entoure de conseillers et d'experts. C'est ainsi que Mgr Reinhart Marx, archevêque de Munich Freising à été consulté. Mgr Marx, homonyme de l'auteur du "Capital" est un expert en doctrine sociale et est chargé par Benoît XVI de la supervision des personnes collaborant à la rédaction du texte. A la fin de cette semaine est prévue une réunion conclusive.
Cette encyclique (la troisième du pontificat) - après Deus Caritas est et Spe Salvi - devait être publiée le premier mai. Il y a du retard et rien ne prouve qu'elle sera publiée avant l'été même si c'est probable. Un de ses thème centraux sera la mondialisation. Nous pouvons nous rappeler les paroles que le pape prononçait le jour de l'Epiphanie 2008 : "On ne peut pas dire, en effet, que la mondialisation soit synonyme d'ordre mondial, bien au contraire. Les conflits pour la suprématie économique et la domination des ressources énergétiques, hydriques et des matières premières rendent difficile le travail de ceux qui, à tous les niveaux, s'efforcent de construire un monde juste et solidaire. Il y a besoin d'une espérance plus grande, qui permette de préférer le bien commun de tous au luxe d'un petit nombre et à la misère d'un grand nombre. "Cette grande espérance ne peut être que Dieu... non pas n'importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain" (Spe salvi, n. 31): le Dieu qui s'est manifesté dans l'Enfant de Bethléem et dans le Crucifié-Ressuscité. S'il existe une grande espérance, on peut persévérer dans la sobriété. Si la véritable espérance manque, on recherche le bonheur dans l'ivresse du superflu, dans les excès, et l'on se ruine soi-même, ainsi que le monde."
Belle journée !
Cette encyclique (la troisième du pontificat) - après Deus Caritas est et Spe Salvi - devait être publiée le premier mai. Il y a du retard et rien ne prouve qu'elle sera publiée avant l'été même si c'est probable. Un de ses thème centraux sera la mondialisation. Nous pouvons nous rappeler les paroles que le pape prononçait le jour de l'Epiphanie 2008 : "On ne peut pas dire, en effet, que la mondialisation soit synonyme d'ordre mondial, bien au contraire. Les conflits pour la suprématie économique et la domination des ressources énergétiques, hydriques et des matières premières rendent difficile le travail de ceux qui, à tous les niveaux, s'efforcent de construire un monde juste et solidaire. Il y a besoin d'une espérance plus grande, qui permette de préférer le bien commun de tous au luxe d'un petit nombre et à la misère d'un grand nombre. "Cette grande espérance ne peut être que Dieu... non pas n'importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain" (Spe salvi, n. 31): le Dieu qui s'est manifesté dans l'Enfant de Bethléem et dans le Crucifié-Ressuscité. S'il existe une grande espérance, on peut persévérer dans la sobriété. Si la véritable espérance manque, on recherche le bonheur dans l'ivresse du superflu, dans les excès, et l'on se ruine soi-même, ainsi que le monde."
Belle journée !
dimanche 18 mai 2008
Veiller tard...
Je crois que c'est la première chanson de Goldman qui m'ait vraiment touché, en un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... Comme quoi, il n'est pas si facile de se retourner, quoi qu'on puisse en dire...
"Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard."
Ne veillez pas trop tard !
"Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard."
Ne veillez pas trop tard !
Espérance for ever !
Est il besoin de le préciser, j'aime beaucoup ces quelques paroles du Pasteur Bonhoeffer. J'aime les relire et m'en imprégner, j'aime les prier et laisser Dieu m'en parler.
"Si la terre a été rendue digne de porter l'homme Jésus-Christ, si un homme comme Jésus a pu y vivre, alors la vie vaut aussi pour nous la peine d'être vécue. Si Jésus n'avait pas vécu, notre vie, malgré tous les autres hommes que nous connaissons, vénérons et aimons, serait dépourvue de sens." Il disait plus loin : "Nous devons toujours de nouveau, très lentement et très calmement, nous abîmer dans la vie, la parole, l'action, la souffrance et la mort de Jésus pour connaître ce que Dieu promet et ce qu'il accomplit. Nous avons l'assurance que nous pouvons toujours vivre dans la proximité et la présence de Dieu et que cette vie pour nous est une vie toute nouvelle ; qu'il n'y a pour nous plus rien d'impossible, puisqu'il n'y a rien d'impossible pour Dieu ; qu'aucune puissance terrestre ne peut nous atteindre sans la volonté de Dieu et que le danger et la détresse ne font que nous rapprocher de lui ; nous sommes assurés que nous n'avons droit à rien et que cependant nous pouvons tout demander ; nous sommes assurés que dans tout cela nous nous trouvons dans une communauté qui nous porte.
A tout cela Dieu a dit en son Fils Jésus un oui et un Amen. Ce oui et cet Amen sont le sol ferme sur lequel nous nous tenons.”
Pasteur Dietrich Bonhoeffer (1906 - 1945) in “Résistance et soumission”
Belle journée !
"Si la terre a été rendue digne de porter l'homme Jésus-Christ, si un homme comme Jésus a pu y vivre, alors la vie vaut aussi pour nous la peine d'être vécue. Si Jésus n'avait pas vécu, notre vie, malgré tous les autres hommes que nous connaissons, vénérons et aimons, serait dépourvue de sens." Il disait plus loin : "Nous devons toujours de nouveau, très lentement et très calmement, nous abîmer dans la vie, la parole, l'action, la souffrance et la mort de Jésus pour connaître ce que Dieu promet et ce qu'il accomplit. Nous avons l'assurance que nous pouvons toujours vivre dans la proximité et la présence de Dieu et que cette vie pour nous est une vie toute nouvelle ; qu'il n'y a pour nous plus rien d'impossible, puisqu'il n'y a rien d'impossible pour Dieu ; qu'aucune puissance terrestre ne peut nous atteindre sans la volonté de Dieu et que le danger et la détresse ne font que nous rapprocher de lui ; nous sommes assurés que nous n'avons droit à rien et que cependant nous pouvons tout demander ; nous sommes assurés que dans tout cela nous nous trouvons dans une communauté qui nous porte.
A tout cela Dieu a dit en son Fils Jésus un oui et un Amen. Ce oui et cet Amen sont le sol ferme sur lequel nous nous tenons.”
Pasteur Dietrich Bonhoeffer (1906 - 1945) in “Résistance et soumission”
Belle journée !
Il n'y a que la foi...
Deux paroles sur la foi pour nourrir votre méditation :
"La foi est la garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas." He 11, 1
"La foi est un mouvement conféré par la Grâce, par lequel l'homme tout entier sort de lui même et saisit la miséricorde de Dieu offerte dans le Christ." Hans Urs von Balthazar (in Catholique)
Belle journée !
"La foi est la garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas." He 11, 1
"La foi est un mouvement conféré par la Grâce, par lequel l'homme tout entier sort de lui même et saisit la miséricorde de Dieu offerte dans le Christ." Hans Urs von Balthazar (in Catholique)
Belle journée !
vendredi 16 mai 2008
Meuh !
Et hop, une bonne vacherie pour bien commencer...
Comme l'auteur et la duchesse sont morte depuis longtemps, il y a prescription !
"Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n'a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l'usage et l'apparence de tout, et elle n'a la propriété ni la réalité de rien."
Madame du Deffand, Portraits.
Belle journée !
Comme l'auteur et la duchesse sont morte depuis longtemps, il y a prescription !
"Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n'a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l'usage et l'apparence de tout, et elle n'a la propriété ni la réalité de rien."
Madame du Deffand, Portraits.
Belle journée !
jeudi 15 mai 2008
Under the light...
Pour commencer la journée, une parabole de Maurice Zundel...
Bonne lecture !
"Un vitrail dans la nuit est un mur opaque,
aussi sombre que la pierre
dans laquelle il est enchâssé.
Il faut la lumière
pour faire chanter la symphonie des couleurs
dont les rapports constituent sa musique.
C'est en vain que l'on décrirait ses couleurs,
c'est en vain que l'on décrirait le soleil
qui les fait vivre.
On ne connaît l'enchantement du vitrail
qu'en l'exposant à la lumière qui le révèle
en transparaissant à travers sa mosaïque de verre.
Notre nature est le vitrail enseveli dans la nuit.
Notre personnalité est le jour qui l'éclaire et qui allume en elle un foyer de lumière.
Mais ce jour n'a pas sa source en nous.
Il émane du soleil,
du Soleil vivant qui est la Vérité en personne.
C'est ce Soleil vivant que les hommes cherchent
dans leurs ténèbres.
Ne leur parlons pas du Soleil, cela ne leur servira de rien.
Communiquons-leur sa présence
en effaçant en nous tout ce qui n'est pas de Lui.
Si son jour se lève en eux,
ils connaîtront qui Il est
et qui ils sont
dans le chant de leur vitrail.
La vie naît de la VIE.
Si elle jaillit en nous
de sa source divine clairement manifestée,
qui refusera de s'abreuver à cette source
en l'ayant reconnue
comme la Vie de sa vie ?"
Belle journée !
Bonne lecture !
"Un vitrail dans la nuit est un mur opaque,
aussi sombre que la pierre
dans laquelle il est enchâssé.
Il faut la lumière
pour faire chanter la symphonie des couleurs
dont les rapports constituent sa musique.
C'est en vain que l'on décrirait ses couleurs,
c'est en vain que l'on décrirait le soleil
qui les fait vivre.
On ne connaît l'enchantement du vitrail
qu'en l'exposant à la lumière qui le révèle
en transparaissant à travers sa mosaïque de verre.
Notre nature est le vitrail enseveli dans la nuit.
Notre personnalité est le jour qui l'éclaire et qui allume en elle un foyer de lumière.
Mais ce jour n'a pas sa source en nous.
Il émane du soleil,
du Soleil vivant qui est la Vérité en personne.
C'est ce Soleil vivant que les hommes cherchent
dans leurs ténèbres.
Ne leur parlons pas du Soleil, cela ne leur servira de rien.
Communiquons-leur sa présence
en effaçant en nous tout ce qui n'est pas de Lui.
Si son jour se lève en eux,
ils connaîtront qui Il est
et qui ils sont
dans le chant de leur vitrail.
La vie naît de la VIE.
Si elle jaillit en nous
de sa source divine clairement manifestée,
qui refusera de s'abreuver à cette source
en l'ayant reconnue
comme la Vie de sa vie ?"
Belle journée !
mardi 13 mai 2008
Là où est l'écureuil...
Comme les derniers messages étaient plutôt sérieux, voici trois publicités pour une marque de confiserie annonçant que toutes les noisettes du monde se trouvaient dans le chocolat le plus fin...
Il y a des écureuils qui n'ont pas supporté...
On notera qu'ils ne sont pas roses et donc que notre ami est toujours vivant..!
Belle journée !
Il y a des écureuils qui n'ont pas supporté...
On notera qu'ils ne sont pas roses et donc que notre ami est toujours vivant..!
Belle journée !
lundi 12 mai 2008
Traverser...
Je commence ce jour la lecture de "Méditation sur l'Eglise catholique en France : libre et présente" de Mgr Dagens. Cet ouvrage est traversé du témoignage de cet évêque et par un livre quasiment homonyme du RP Henri de Lubac "Méditation sur l'Eglise". Je vous livre, en apéritif un passage du chef d'oeuvre du Père de Lubac cité par l'évêque d'Angoulème. C'est étonnant comme ces mots que j'ai déjà lu à plusieures reprises, prennent à chaque fois plus de relief et de consistance...
"Partout où des hommes se trouvent réunis, il est fatal que, tout en s'aidant, ils se fassent mutuellement souffrir. Combien plus, lorsqu'ils sont liés entre eux d'un lien si pénétrant ! Toutes les formes de la malice humaine, celles qui se connaissent et celles qui s'ignorent, en prennent un caractère d'autant plus odieux. La calomnie trouve dans certains milieux d'Eglise un terrain particulièrement propice, et quand une fois elle y a pris racine, elle s'y nourrit non seulement du pire, mais du meilleur. Elle y prolifère comme ailleurs, et comme ailleurs elle y est presque toujours insaisissable. Même un sincère et mutuel désir du bien, du même bien, n'empêche pas les heurts tragiques : il arrive qu'il les provoque, ainsi qu'on le voit dans la vie des saints. Et quelles étranges et profondes blessures deviennent possibles, sans analogue dans l'expérience purement humaine, lorsque, dans cette association d'un caractère unique, les uns ont la faculté redoutable d'atteindre les autres jusqu'à cette jointure intime où se fait le partage de l'âme et de l'esprit ! Lorsqu'il existe même une sorte de pouvoir si fort et si pénétrant qu'il ne suffit absolument pas de le subir, même avec patience, mais qu'il faut consentir de sa part, et consentir volontiers, à ce qui serait, de la part de toute autre puissance, un viol ! Car c'est justement là que dans son exercice le plus commun, va l'obéissance catholique.
Loin d'être une exception déroutante, pareille souffrance est normale. En temps ordinaire, sans revêtir toujours des formes aiguës, elle est sans doute plus fréquente - j'entends toujours pour le chrétiens soucieux d'une vraie vie d'Eglise - que celles qui viennent des hommes du dehors."
Le Père de Lubac dit par la suite que cette souffrance peut aussi générer de la joie puisqu'elle nous prépare au temps de la visite de Dieu. Tout la question est donc : que fait - on des événements qui adviennent dans notre vie ? et de la confiance qu'on injecte au quotidien.
Belle journée !
"Partout où des hommes se trouvent réunis, il est fatal que, tout en s'aidant, ils se fassent mutuellement souffrir. Combien plus, lorsqu'ils sont liés entre eux d'un lien si pénétrant ! Toutes les formes de la malice humaine, celles qui se connaissent et celles qui s'ignorent, en prennent un caractère d'autant plus odieux. La calomnie trouve dans certains milieux d'Eglise un terrain particulièrement propice, et quand une fois elle y a pris racine, elle s'y nourrit non seulement du pire, mais du meilleur. Elle y prolifère comme ailleurs, et comme ailleurs elle y est presque toujours insaisissable. Même un sincère et mutuel désir du bien, du même bien, n'empêche pas les heurts tragiques : il arrive qu'il les provoque, ainsi qu'on le voit dans la vie des saints. Et quelles étranges et profondes blessures deviennent possibles, sans analogue dans l'expérience purement humaine, lorsque, dans cette association d'un caractère unique, les uns ont la faculté redoutable d'atteindre les autres jusqu'à cette jointure intime où se fait le partage de l'âme et de l'esprit ! Lorsqu'il existe même une sorte de pouvoir si fort et si pénétrant qu'il ne suffit absolument pas de le subir, même avec patience, mais qu'il faut consentir de sa part, et consentir volontiers, à ce qui serait, de la part de toute autre puissance, un viol ! Car c'est justement là que dans son exercice le plus commun, va l'obéissance catholique.
Loin d'être une exception déroutante, pareille souffrance est normale. En temps ordinaire, sans revêtir toujours des formes aiguës, elle est sans doute plus fréquente - j'entends toujours pour le chrétiens soucieux d'une vraie vie d'Eglise - que celles qui viennent des hommes du dehors."
Le Père de Lubac dit par la suite que cette souffrance peut aussi générer de la joie puisqu'elle nous prépare au temps de la visite de Dieu. Tout la question est donc : que fait - on des événements qui adviennent dans notre vie ? et de la confiance qu'on injecte au quotidien.
Belle journée !
dimanche 11 mai 2008
Aimer...
Qui nous parlera de fraternité ? Qui osera un jour la vivre avec toutes les implications que cela comporte ?
Qui pourra un jour embrasser la réalité humaine dans toutes ses dimensions sans détourner son regard, sans que le dégoût lui emplisse la bouche, sans que l'illusion l'aveugle ?
Aimer. La seule chose nécessaire. La seule qui vaille la peine. La seule qui prolonge le regard. La seule qui donne vie.
Aimer. Le seul moyen qui permette de traverser la souffrance et l'épreuve. Le seul qui permette de surmonter la facilité apparente (qu'elle soit désirée ou non). Le seul qui ait en son coeur la clef ultime de toute énigme.
Que celui qui me dise que ce ne sont que des paroles garde le silence, il ne saurait pas ce qu'il dit (cela vous rappelle quelque chose n'est ce pas ? C'était sur la croix...).
Il me revient en cette fin de journée la belle parole d'Edith Stein (en religion Thérèse Bénédicte de la Croix), si vraie, si simple. Je me la redis souvent lorsque le courage baisse ou lorsque la jauge est haute. Elle m'aide, cette parole, à prendre un juste recul et à lancer mes pauvres forces dans ce qu'il y a à vivre sans retenir jalousement ce qui semble m'appartenir : "Ce que peuvent prendre les hommes, lâche le. Ouvre les mains et serre la croix : elle t'emporte ensuite dans la lumière éternelle."
Et cette autre parole, pas si éloignée à dire vrai, tirée de l'espoir d'André Malraux :
"Il buta sur une autre pierre : la place était couverte de pavés comme par un bombardement. Sa voix changea.
- Je sais bien que nos catholiques sérieux pensent qu’il faut mettre tout ça au point ! Le Fils de Dieu est venu sur terre afin de parler pour ne rien dire. La souffrance lui a un peu fait perdre la raison ; depuis le temps qu’il est sur la croix, n’est-ce pas...
“Dieu seul connaît les épreuves qu’il imposera au sacerdoce ; mais je crois qu’il faut que le sacerdoce redevienne difficile...”
Et, après une seconde :
- Comme peut-être la vie de chaque chrétien..."
Restons en là pour ce soir...
Belle nuit dans la paix !
Qui pourra un jour embrasser la réalité humaine dans toutes ses dimensions sans détourner son regard, sans que le dégoût lui emplisse la bouche, sans que l'illusion l'aveugle ?
Aimer. La seule chose nécessaire. La seule qui vaille la peine. La seule qui prolonge le regard. La seule qui donne vie.
Aimer. Le seul moyen qui permette de traverser la souffrance et l'épreuve. Le seul qui permette de surmonter la facilité apparente (qu'elle soit désirée ou non). Le seul qui ait en son coeur la clef ultime de toute énigme.
Que celui qui me dise que ce ne sont que des paroles garde le silence, il ne saurait pas ce qu'il dit (cela vous rappelle quelque chose n'est ce pas ? C'était sur la croix...).
Il me revient en cette fin de journée la belle parole d'Edith Stein (en religion Thérèse Bénédicte de la Croix), si vraie, si simple. Je me la redis souvent lorsque le courage baisse ou lorsque la jauge est haute. Elle m'aide, cette parole, à prendre un juste recul et à lancer mes pauvres forces dans ce qu'il y a à vivre sans retenir jalousement ce qui semble m'appartenir : "Ce que peuvent prendre les hommes, lâche le. Ouvre les mains et serre la croix : elle t'emporte ensuite dans la lumière éternelle."
Et cette autre parole, pas si éloignée à dire vrai, tirée de l'espoir d'André Malraux :
"Il buta sur une autre pierre : la place était couverte de pavés comme par un bombardement. Sa voix changea.
- Je sais bien que nos catholiques sérieux pensent qu’il faut mettre tout ça au point ! Le Fils de Dieu est venu sur terre afin de parler pour ne rien dire. La souffrance lui a un peu fait perdre la raison ; depuis le temps qu’il est sur la croix, n’est-ce pas...
“Dieu seul connaît les épreuves qu’il imposera au sacerdoce ; mais je crois qu’il faut que le sacerdoce redevienne difficile...”
Et, après une seconde :
- Comme peut-être la vie de chaque chrétien..."
Restons en là pour ce soir...
Belle nuit dans la paix !
samedi 10 mai 2008
L'abbé Rlue !
Les veilles de Pentecôte, il peut arriver des tas de choses, dont cet écureuil rose (on admire la rime au passage !)...
D'aucun disent qu'il parle et qu'il aurait des projets de construction lorsqu'il apparaît, une chapelle en commande..?
Vous reprendrez bien encore une coupe de champagne ?
Belle journée !
D'aucun disent qu'il parle et qu'il aurait des projets de construction lorsqu'il apparaît, une chapelle en commande..?
Vous reprendrez bien encore une coupe de champagne ?
Belle journée !
vendredi 9 mai 2008
Aimer...
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager cette méditation bretonne de l'évangile. Merci à l'auteur !
Dimanche, la lecture de l’Évangile s’est arrêtée au verset 21 du chapitre quatorze de Saint Jean. Je ne dis pas ça pour faire l’intéressant, mais parce que, peu de lignes plus tard, on trouve le verset vingt huit. Jusque-là rien d’alarmant, même un esprit peu doué en arithmétique a compris. Comme quoi on peut vivre à peu près normalement dans ce monde sans avoir un bac « S » contrairement à ce que quatre-vingt dix pour cent des parents peuvent penser.
Et qu’a-t-il de spécial ce verset vingt-huit ? Eh bien, le Christ y emploie la même formule qu’au vingt et un, à un iota près. C’est peu de choses un iota, c’est un « i » minuscule, mais celui du vingt-huit pèse son poids.
Il ne vous a pas échappé que dimanche, le Christ disait à ses disciples, c’est-à-dire à nous : « Si vous m’aimez ! » Formule pleine de promesses, à la manière d’une mère disant à son enfant « Si tu ranges ta chambre tu pourras vider le lave-vaisselle et mettre le couvert. Et, ensuite, si tu termines la tarte à la rhubarbe, tu pourras goûter un repos mérité. »
Si nous T’aimons, Seigneur, nous savons bien que Tu mettras le couvert pour nous au festin éternel où nulle rhubarbe ne menace. Donc ce « si vous m’aimez » est prometteur.
Mais, Jésus nous connaît si bien, que sept versets plus loin, il glisse un iota dans la phrase. Et ça devient : « Si vous m’aimiez… »
Ainsi donc, Seigneur, Tu savais ?... Tu sentais bien que même ceux qui Te suivaient dans la poussière de Galilée, et devant qui tu as accompli tant de signes et prononcé de si belles paroles, ne t’aimaient pas. Enfin, pas vraiment, pas assez, pas comme Tu aimes.
Et nous qui cheminons pépèrement sur le macadam du vingt et unième siècle, en nous demandant non pas si le Messie va venir mais quelle chaîne diffuse la finale de la Coupe, si nous T’aimions… Qui serions-nous devenus, qu’est-ce qui resterait autour de nous des objets que nous avons acquis ? Même les plus vieilles dames se sentent des âmes de jeune homme riche en entendant cette hypothèse. Si nous T’aimions, nous aurions renoncé à tout ce qui encombre, tout ce qui supporte la TVA, tout ce qui remplit les garde-meubles quand on s’en va et finit par faire les choux gras des débarrasseurs. Ah ! nous avons bien essayé, avec nos pauvres moyens, de Te suivre, de T’imiter même. Mais avec le sentiment d’être des schtroumpfs engoncés dans un vêtement de géant. Nous avons été des acariens pour nos contemporains, alors que Tu nous demandais d’être des incendies.
Et nos amours terrestres auxquels nous avons tant consacré d’énergie, nous auront-ils rendus capables d’approcher de Ta façon d’aimer ? Et ce que nous aurons perçu de l’amour que les autres avaient pour nous, toujours insuffisant, toujours inadéquat, jamais proportionné à ce que nous pensions mériter, à ce que nous avions consenti, offert, sacrifié…. Est-ce seulement de nature à nous faire mieux comprendre ce que Tu éprouves pour nous et ce que Tu éprouves à cause de nous….
Si nous T’aimions, disais-Tu, nous nous réjouirions de savoir que Tu retournes vers le Père. Là où on T’aime comme Tu le mérites, là où Tu aimes avec la certitude que l’intensité de Ton amour est perçue.
Si nous T’aimions, Seigneur, ça se saurait, ça se verrait ; si nous T’aimions vraiment, complètement, définitivement. Nous y parviendrons peut-être, avec Ton aide. En attendant, considères les rares escarbilles que nous envoyons comme les prémices du brasier que Tu nous invites à propager sur cette terre.
Etienne Derval
Belle journée !
Dimanche, la lecture de l’Évangile s’est arrêtée au verset 21 du chapitre quatorze de Saint Jean. Je ne dis pas ça pour faire l’intéressant, mais parce que, peu de lignes plus tard, on trouve le verset vingt huit. Jusque-là rien d’alarmant, même un esprit peu doué en arithmétique a compris. Comme quoi on peut vivre à peu près normalement dans ce monde sans avoir un bac « S » contrairement à ce que quatre-vingt dix pour cent des parents peuvent penser.
Et qu’a-t-il de spécial ce verset vingt-huit ? Eh bien, le Christ y emploie la même formule qu’au vingt et un, à un iota près. C’est peu de choses un iota, c’est un « i » minuscule, mais celui du vingt-huit pèse son poids.
Il ne vous a pas échappé que dimanche, le Christ disait à ses disciples, c’est-à-dire à nous : « Si vous m’aimez ! » Formule pleine de promesses, à la manière d’une mère disant à son enfant « Si tu ranges ta chambre tu pourras vider le lave-vaisselle et mettre le couvert. Et, ensuite, si tu termines la tarte à la rhubarbe, tu pourras goûter un repos mérité. »
Si nous T’aimons, Seigneur, nous savons bien que Tu mettras le couvert pour nous au festin éternel où nulle rhubarbe ne menace. Donc ce « si vous m’aimez » est prometteur.
Mais, Jésus nous connaît si bien, que sept versets plus loin, il glisse un iota dans la phrase. Et ça devient : « Si vous m’aimiez… »
Ainsi donc, Seigneur, Tu savais ?... Tu sentais bien que même ceux qui Te suivaient dans la poussière de Galilée, et devant qui tu as accompli tant de signes et prononcé de si belles paroles, ne t’aimaient pas. Enfin, pas vraiment, pas assez, pas comme Tu aimes.
Et nous qui cheminons pépèrement sur le macadam du vingt et unième siècle, en nous demandant non pas si le Messie va venir mais quelle chaîne diffuse la finale de la Coupe, si nous T’aimions… Qui serions-nous devenus, qu’est-ce qui resterait autour de nous des objets que nous avons acquis ? Même les plus vieilles dames se sentent des âmes de jeune homme riche en entendant cette hypothèse. Si nous T’aimions, nous aurions renoncé à tout ce qui encombre, tout ce qui supporte la TVA, tout ce qui remplit les garde-meubles quand on s’en va et finit par faire les choux gras des débarrasseurs. Ah ! nous avons bien essayé, avec nos pauvres moyens, de Te suivre, de T’imiter même. Mais avec le sentiment d’être des schtroumpfs engoncés dans un vêtement de géant. Nous avons été des acariens pour nos contemporains, alors que Tu nous demandais d’être des incendies.
Et nos amours terrestres auxquels nous avons tant consacré d’énergie, nous auront-ils rendus capables d’approcher de Ta façon d’aimer ? Et ce que nous aurons perçu de l’amour que les autres avaient pour nous, toujours insuffisant, toujours inadéquat, jamais proportionné à ce que nous pensions mériter, à ce que nous avions consenti, offert, sacrifié…. Est-ce seulement de nature à nous faire mieux comprendre ce que Tu éprouves pour nous et ce que Tu éprouves à cause de nous….
Si nous T’aimions, disais-Tu, nous nous réjouirions de savoir que Tu retournes vers le Père. Là où on T’aime comme Tu le mérites, là où Tu aimes avec la certitude que l’intensité de Ton amour est perçue.
Si nous T’aimions, Seigneur, ça se saurait, ça se verrait ; si nous T’aimions vraiment, complètement, définitivement. Nous y parviendrons peut-être, avec Ton aide. En attendant, considères les rares escarbilles que nous envoyons comme les prémices du brasier que Tu nous invites à propager sur cette terre.
Etienne Derval
Belle journée !
jeudi 8 mai 2008
Cache cache...
Pour débuter la journée, voici une chanson interprétée par Laurent Voulzy. Même si je n'apporterai pas du tout les mêmes réponses aux interrogations posées, je suis sensible à cette constatation d'une réalité plus profonde à chercher derrière la façade des choses...
Et Lancelot dans Brocéliande
Dans le roman de la Rosé
Les pierres alignées de la lande
On sent quelque chose derrière les choses
Derrière la musique le songe
Dans la couleur les autres couleurs
Dans la parole souvent le mensonge
Je t'aime
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
Dans le silence la prière
Derrière la prière le silence
Juste une porte qui s'ouvre dans le rêve
C'est tout
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
{Chœurs: II y a quelque chose caché derrière}
Il y a quelque chose caché
Il y a quelque chose caché derrière
II y a quelque chose caché
{Chœurs : Dans les pierres, le feu
Dans l'air, clans l'eau claire
Dans les pierres, le feu
Les nombres, dans les rondes...}
Et je marche seul sur la lande
Espérant un rayon de là-haut
Mais les pierres de Stonehenge n'ont rien dit
Du tout
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
II y a quelque chose caché derrière
II y a quelque chose caché
Alors malgré nos yeux fermés
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
Caché derrière, caché derrière...
chantée par Laurent Voulzy, paroles d'Alain Souchon
Belle journée !
Et Lancelot dans Brocéliande
Dans le roman de la Rosé
Les pierres alignées de la lande
On sent quelque chose derrière les choses
Derrière la musique le songe
Dans la couleur les autres couleurs
Dans la parole souvent le mensonge
Je t'aime
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
Dans le silence la prière
Derrière la prière le silence
Juste une porte qui s'ouvre dans le rêve
C'est tout
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
{Chœurs: II y a quelque chose caché derrière}
Il y a quelque chose caché
Il y a quelque chose caché derrière
II y a quelque chose caché
{Chœurs : Dans les pierres, le feu
Dans l'air, clans l'eau claire
Dans les pierres, le feu
Les nombres, dans les rondes...}
Et je marche seul sur la lande
Espérant un rayon de là-haut
Mais les pierres de Stonehenge n'ont rien dit
Du tout
Alors malgré nos yeux fermés
Et nos cœurs qui portent un voile
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
II y a quelque chose caché derrière
II y a quelque chose caché
Alors malgré nos yeux fermés
Je voudrais voir les cavaliers
En regardant les étoiles
Caché derrière, caché derrière...
chantée par Laurent Voulzy, paroles d'Alain Souchon
Belle journée !
mercredi 7 mai 2008
Comment y m'parle !
Afin de renouveler le stock et relever le niveau tout à la fois, vous trouverez ci après une série de nouvelles injures trouvée en surfant sur le net... Cela permettra aussi aux pratiquants réguliers d'augmenter leur vocabulaire et de dépasser les 120 mots usuels dans la conversation...
Voici donc l'amorce d'un petit vademecum du bretteur animalier, esquisse d'un lexique à l'usage de l'invectiveur désireux d'agrémenter un peu ses joutes verbales de quelques noms d'oiseaux rares et autres représentants du règne animal aux savantes et savoureuses épithètes. Ceux-ci gagneront en efficacité si on se les représente précédés d'un "Espèce de...", d'un "Face de ..." ou encore d'un "Pauvre...".
[Excuses préliminaires et sincères auprès des congénères cités, pour cette traîtresse instrumentalisation].
TETRODON OU POISSON-GLOBE, (Tetrodon Ocellatus)
"Poisson osseux des récifs coraliens, au corps hérissé de petites épines mobiles [...] Les Tétrodons sont massifs et présentent la curieuse particularité de se gonfler d'eau ou d'air lorsqu'ils sont menacés. Chair délicate fort goûtée des japonais, mais viscères renfermant un poison extrêmement toxique : la tétrodotoxine."
Emploi possible : il est tentant de voir dans cette propension insolite à l'inflation la boursouflure de l'orgueil, la macération de ce dernier dans la cornue du ressentiment distillant un fiel létal. A l'endroit des fats donc, des vaniteux.
TETRA-LYRE
"Petit coq de bruyère appelé aussi coq des bouleaux. Les mâles sont polygames. Ils paradent sur des espaces assez restreints appelés "places de chant" où ils se livrent à des combats plus ou moins fictifs dans le but d'assurer leur prédominance et d'éloigner les rivaux éventuels."
Emploi possible : là encore, variation assez évidente sur la vanité de l'égo dressé sur ses ergots, mais plus particulièrement applicable à la prétention masculine et fière-à-bras.
PINTADE VULTURINE, (Acryllium vulturinum)
"La pintade vulturine vit en troupes dans les habitats semi-désertiques et pousssiéreux d'Afrique de l'Est. Elle doit son nom à la ressemblance de sa tête et de son cou avec ceux d'un vautour, bien que la bande de plumes marron sur sa nuque évoque plutôt la tonsure d'un moine. Comme beaucoup d'oiseaux vivant au sol, la pintade vulturine court rapidement sur ses longues pattes en cas de danger, progressant du couvert d'un buisson à l'autre. Elle s'envole sur 50 à 100 mètres en cas d'extrême nécessité, mais quitte le sol chaque soir, volant dans les arbres pour y passer la nuit. A part quelques cris de contact, l'espèce est plutôt silencieuse, mais émet cependant des cris métalliques lorsqu'elle se perche pour la nuit."
Emploi possible : tout d'abord, c'est une antique maxime qu'il ne faut point contraindre la Nature, d'où il procède donc, céans et si l'on excepte le caractère silencieux de l'animal, que le genre grammatical de cette gallinacée attire de préférence des sujets feminins, comme l'aimant la limaille. Il semble, en outre, que la dimension rapace trouverait une résonnance particulière dans le monde de l'édition ou de la presse, où les charognes semblent les plus faisandées.
COATI, (Nasua narica)
"Mammifère carnassier commun en Amérique, qui est de la grosseur du chat et ressemble au raton."
Emploi possible : réservé aux coups bas qui visent l'aspect physique. Il s'en faudrait d'une initiale pour nous retrouver à nouveau dans le monde de la presse (audiovisuelle, cette fois)...
CHOUCAS, (Corvus monedula)
"Espèce la plus petite du genre corbeau (de la famille des corvidés), de la grosseur d'un pigeon, au plumage noir, vivant en société et habitant volontiers les lieux élevés (tours, clochers), les ruines ou les falaises d'Europe."
Emploi possible : variation sur le thème du corbeau comme engeance de mauvaise augure. De par sa prédilection pour l'altitude, les clochers, peut aussi railler une tendance à se couper du siècle, à se draper dans la plus hautaine des morgues.
OPHIURE, (Ophiotrix fragilis)
"Invertébré echinoderme marin au corps discoïdal, d'où partent cinq longs bras, grêles et souples."
Emploi possible : le plus probablement physique, un peu plus original que le sarcasme conventionnellement simiesque pour moquer de long bras. Peut aussi éventuellement qualifier une personne qui jouit d'une influence dont les raisons restent obscures, voire ténébreuses...Une déclinaison du poulpe mafieu, en somme.
PHYLLIE
"Insecte des régions tropicales au corps aplati imitant les feuilles des arbres."
Emploi possible : Cet extraordinaire don de dissimulation rend bien évidemment cette petite bête toute désignée pour caractériser l'hypocrisie, la duplicité, ou encore la faiblesse de caractère, la proie facile des influences.
PECARI, (Tayassu pecari)
"Porc sauvage d'Amérique (Amérique du Sud, Mexique et sud des Etats-unis), de la famille des Suidés, ayant la taille d'un petit sanglier, sans queue ni défenses. Désigne aussi le cuir de cet animal"
Emploi possible : l'appartenance à la grande famille porcine peut en faire un juron assez dur ; en user avec d'autant plus de parcimonie que la pertinence de ce terme semble promise à un avenir toujours plus florissant. De par sa spécificité géographique, peut élever stylistiquement certaines formes primaires d'anti-américanisme. Bien sûr, n'utiliser que dans le Dhar el harb.
GALEOPITHEQUE, (Cynocephalus volans)
"Mammifère insectivore des îles de la Sonde et d'Indochine, de la taille d'un chat, pouvant planer grâce à une membrane latérale (patagium) soutenue par les membres et la queue. Le colugo des Philippines, galéopithèque ou lémur volant, est le plus connu"
Emploi possible : le vol fou de cet incroyable animal pointera une attitude désordonnée, un esprit prompt à se faire le jouet des impressions premières, à s'enflammer à l'étincelle des vains mais séduisants discours. Par extension, on pourra aussi croquer une personne sous l'emprise de substances psychotropes.
Bons TP !
Et belle journée !
Voici donc l'amorce d'un petit vademecum du bretteur animalier, esquisse d'un lexique à l'usage de l'invectiveur désireux d'agrémenter un peu ses joutes verbales de quelques noms d'oiseaux rares et autres représentants du règne animal aux savantes et savoureuses épithètes. Ceux-ci gagneront en efficacité si on se les représente précédés d'un "Espèce de...", d'un "Face de ..." ou encore d'un "Pauvre...".
[Excuses préliminaires et sincères auprès des congénères cités, pour cette traîtresse instrumentalisation].
TETRODON OU POISSON-GLOBE, (Tetrodon Ocellatus)
"Poisson osseux des récifs coraliens, au corps hérissé de petites épines mobiles [...] Les Tétrodons sont massifs et présentent la curieuse particularité de se gonfler d'eau ou d'air lorsqu'ils sont menacés. Chair délicate fort goûtée des japonais, mais viscères renfermant un poison extrêmement toxique : la tétrodotoxine."
Emploi possible : il est tentant de voir dans cette propension insolite à l'inflation la boursouflure de l'orgueil, la macération de ce dernier dans la cornue du ressentiment distillant un fiel létal. A l'endroit des fats donc, des vaniteux.
TETRA-LYRE
"Petit coq de bruyère appelé aussi coq des bouleaux. Les mâles sont polygames. Ils paradent sur des espaces assez restreints appelés "places de chant" où ils se livrent à des combats plus ou moins fictifs dans le but d'assurer leur prédominance et d'éloigner les rivaux éventuels."
Emploi possible : là encore, variation assez évidente sur la vanité de l'égo dressé sur ses ergots, mais plus particulièrement applicable à la prétention masculine et fière-à-bras.
PINTADE VULTURINE, (Acryllium vulturinum)
"La pintade vulturine vit en troupes dans les habitats semi-désertiques et pousssiéreux d'Afrique de l'Est. Elle doit son nom à la ressemblance de sa tête et de son cou avec ceux d'un vautour, bien que la bande de plumes marron sur sa nuque évoque plutôt la tonsure d'un moine. Comme beaucoup d'oiseaux vivant au sol, la pintade vulturine court rapidement sur ses longues pattes en cas de danger, progressant du couvert d'un buisson à l'autre. Elle s'envole sur 50 à 100 mètres en cas d'extrême nécessité, mais quitte le sol chaque soir, volant dans les arbres pour y passer la nuit. A part quelques cris de contact, l'espèce est plutôt silencieuse, mais émet cependant des cris métalliques lorsqu'elle se perche pour la nuit."
Emploi possible : tout d'abord, c'est une antique maxime qu'il ne faut point contraindre la Nature, d'où il procède donc, céans et si l'on excepte le caractère silencieux de l'animal, que le genre grammatical de cette gallinacée attire de préférence des sujets feminins, comme l'aimant la limaille. Il semble, en outre, que la dimension rapace trouverait une résonnance particulière dans le monde de l'édition ou de la presse, où les charognes semblent les plus faisandées.
COATI, (Nasua narica)
"Mammifère carnassier commun en Amérique, qui est de la grosseur du chat et ressemble au raton."
Emploi possible : réservé aux coups bas qui visent l'aspect physique. Il s'en faudrait d'une initiale pour nous retrouver à nouveau dans le monde de la presse (audiovisuelle, cette fois)...
CHOUCAS, (Corvus monedula)
"Espèce la plus petite du genre corbeau (de la famille des corvidés), de la grosseur d'un pigeon, au plumage noir, vivant en société et habitant volontiers les lieux élevés (tours, clochers), les ruines ou les falaises d'Europe."
Emploi possible : variation sur le thème du corbeau comme engeance de mauvaise augure. De par sa prédilection pour l'altitude, les clochers, peut aussi railler une tendance à se couper du siècle, à se draper dans la plus hautaine des morgues.
OPHIURE, (Ophiotrix fragilis)
"Invertébré echinoderme marin au corps discoïdal, d'où partent cinq longs bras, grêles et souples."
Emploi possible : le plus probablement physique, un peu plus original que le sarcasme conventionnellement simiesque pour moquer de long bras. Peut aussi éventuellement qualifier une personne qui jouit d'une influence dont les raisons restent obscures, voire ténébreuses...Une déclinaison du poulpe mafieu, en somme.
PHYLLIE
"Insecte des régions tropicales au corps aplati imitant les feuilles des arbres."
Emploi possible : Cet extraordinaire don de dissimulation rend bien évidemment cette petite bête toute désignée pour caractériser l'hypocrisie, la duplicité, ou encore la faiblesse de caractère, la proie facile des influences.
PECARI, (Tayassu pecari)
"Porc sauvage d'Amérique (Amérique du Sud, Mexique et sud des Etats-unis), de la famille des Suidés, ayant la taille d'un petit sanglier, sans queue ni défenses. Désigne aussi le cuir de cet animal"
Emploi possible : l'appartenance à la grande famille porcine peut en faire un juron assez dur ; en user avec d'autant plus de parcimonie que la pertinence de ce terme semble promise à un avenir toujours plus florissant. De par sa spécificité géographique, peut élever stylistiquement certaines formes primaires d'anti-américanisme. Bien sûr, n'utiliser que dans le Dhar el harb.
GALEOPITHEQUE, (Cynocephalus volans)
"Mammifère insectivore des îles de la Sonde et d'Indochine, de la taille d'un chat, pouvant planer grâce à une membrane latérale (patagium) soutenue par les membres et la queue. Le colugo des Philippines, galéopithèque ou lémur volant, est le plus connu"
Emploi possible : le vol fou de cet incroyable animal pointera une attitude désordonnée, un esprit prompt à se faire le jouet des impressions premières, à s'enflammer à l'étincelle des vains mais séduisants discours. Par extension, on pourra aussi croquer une personne sous l'emprise de substances psychotropes.
Bons TP !
Et belle journée !
mardi 6 mai 2008
Ah l'espérance !
Je tombe providentiellement sur ce passage d'une préface de Noël que l'on peut attribuer à Saint Grégoire le Grand. Ce n'est pas la saison mais qu'importe... C'est Noël chaque jour chante-t-on...
"Par le mystère du Verbe incarné, une nouvelle lumière de votre clarté a resplendi au regard de notre esprit ; en sorte que désormais connaissant Dieu visiblement, par lui nous soyons ravis en l'amour des choses invisibles".
Il y avait longtemps que Dieu parlait, et donc se manifestait. Mais il le faisait comme de loin dans les événements de l'histoire et par les prophètes, il sa manifestait seulement dans ses actes. Voir et non pas seulement entendre avait déjà été le désir de Moïse. Chacun de nous veut passer de l'ombre à la lumière de la réalité, de l'obéissance à la présence. Quand Dieu ne se contente pas de parler par des hommes, mais qu'il se constitue lui même la parole humaine de révélation, il apporte la Révélation dernière. Jésus Christ nous a fait connaître et nous fait connaître Dieu tel qu'il est, tel qu'il se donne, tel qu'il aime. Dans la vie des croyants, désormais en Christ "il fait Dieu" pour reprendre l'expression de Didier Decoin.
Mais le Christ ne révèle pas seulement Dieu, il nous révèle aussi ce qu'est la communion avec lui, le moyen et la voie de cette communion. "Je suis le chemin, la vérité et la vie" Jn 14, 6. Christ donne la clef de l'existence en donnant à voir et à toucher un autre mode d'existence que le terrestre, à savoir la vie selon l'Esprit et les voies de la vie chrétienne. Et cette révélation n'est pas seulement contenue dans son enseignement mais aussi dans ce qu'il fait.
Voir le Christ, c'est voir le Père, en esprit et en vérité. "Qui m'a vu a vu le Père" Jn 14, 9
La descente de Dieu vers nous implique pour nous le processus de notre remontée à Dieu. Les Pères de l'Eglise ont proclamé cela fortement en disant que le salut est acquis dès qu'il y a l'Incarnation du Christ, l'Eglise est constituée dès qu'il y a venue de Dieu en notre chair.
Cela constitue pour moi comme l'espérance suprême sur laquelle je n'hésite jamais à construire ma pauvre vie.
Je vous invite simplement - et avec toute l'humilité requise - à faire de même.
Belle journée !
"Par le mystère du Verbe incarné, une nouvelle lumière de votre clarté a resplendi au regard de notre esprit ; en sorte que désormais connaissant Dieu visiblement, par lui nous soyons ravis en l'amour des choses invisibles".
Il y avait longtemps que Dieu parlait, et donc se manifestait. Mais il le faisait comme de loin dans les événements de l'histoire et par les prophètes, il sa manifestait seulement dans ses actes. Voir et non pas seulement entendre avait déjà été le désir de Moïse. Chacun de nous veut passer de l'ombre à la lumière de la réalité, de l'obéissance à la présence. Quand Dieu ne se contente pas de parler par des hommes, mais qu'il se constitue lui même la parole humaine de révélation, il apporte la Révélation dernière. Jésus Christ nous a fait connaître et nous fait connaître Dieu tel qu'il est, tel qu'il se donne, tel qu'il aime. Dans la vie des croyants, désormais en Christ "il fait Dieu" pour reprendre l'expression de Didier Decoin.
Mais le Christ ne révèle pas seulement Dieu, il nous révèle aussi ce qu'est la communion avec lui, le moyen et la voie de cette communion. "Je suis le chemin, la vérité et la vie" Jn 14, 6. Christ donne la clef de l'existence en donnant à voir et à toucher un autre mode d'existence que le terrestre, à savoir la vie selon l'Esprit et les voies de la vie chrétienne. Et cette révélation n'est pas seulement contenue dans son enseignement mais aussi dans ce qu'il fait.
Voir le Christ, c'est voir le Père, en esprit et en vérité. "Qui m'a vu a vu le Père" Jn 14, 9
La descente de Dieu vers nous implique pour nous le processus de notre remontée à Dieu. Les Pères de l'Eglise ont proclamé cela fortement en disant que le salut est acquis dès qu'il y a l'Incarnation du Christ, l'Eglise est constituée dès qu'il y a venue de Dieu en notre chair.
Cela constitue pour moi comme l'espérance suprême sur laquelle je n'hésite jamais à construire ma pauvre vie.
Je vous invite simplement - et avec toute l'humilité requise - à faire de même.
Belle journée !
lundi 5 mai 2008
Vagues en vrac...
Restons dans la poésie avec ces quelques vers de Pessoa qui font rêver aux vacances.
Fermez les yeux vous y êtes !
Le fleuve qui passe perdure
Dans les vagues de ce passage,
Et chaque vague figure
L’instant d’un lieu.
Suivant son cours, peut-être continue-t-il…
Mais la vague qui vient de passer
Dans sa course devient une autre.
Elle ne continue pas : elle a duré.
Quel est l’être qui subsiste
Derrière ces formes apparentes,
La vague qui en rien ne consiste,
Le fleuve qui n’est que passage ?
Je ne sais, et ma pensée non plus
Ne sait si elle est,
Comme la vague en son moment
Comme le fleuve (…)
Fernando Pessoa, Cancioneiro
Fermez les yeux vous y êtes !
Le fleuve qui passe perdure
Dans les vagues de ce passage,
Et chaque vague figure
L’instant d’un lieu.
Suivant son cours, peut-être continue-t-il…
Mais la vague qui vient de passer
Dans sa course devient une autre.
Elle ne continue pas : elle a duré.
Quel est l’être qui subsiste
Derrière ces formes apparentes,
La vague qui en rien ne consiste,
Le fleuve qui n’est que passage ?
Je ne sais, et ma pensée non plus
Ne sait si elle est,
Comme la vague en son moment
Comme le fleuve (…)
Fernando Pessoa, Cancioneiro
dimanche 4 mai 2008
Rrrou rrou...
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