Depuis 1437, a lieu à la paroisse Sant'Eusebio all'Esquilino le jour de la fête de Saint Antoine (17 janvier) la bénédiction des animaux.
L’église est alors envahie par la foule de grandes fêtes, toutes générations confondues : les plus âgés et leurs fidèles compagnons à quatre pattes, dans les bras ou au pied, les enfants avec un lapin ou des perruches, les jeunes couples avec poussette fièrement gardée par un tendre molosse, les ados avec un, parfois deux, parfois trois chiens.
A la fin de la messe, une bénédiction générale a eu lieu sur le parvis de l’église, prière publique en présence de membres de la Garde des finances à cheval, des Carabiniers à cheval et de l’unité cynophile de la Protection civile, rappelant les services rendus à la sécurité de nos villes par des chiens parfois découverts dans les refuges et choisis pour leurs qualités spéciales.
Ainsi, l’Eglise de Rome n’a pas renoncé à cette tradition antique qui est aussi dans l’esprit de saint François d’Assise, patron d’Italie, un moyen d’évangéliser – car certaines personnes ont cessé d’aller à la messe, mais ne manquent pas cette fête célébrée dès l’enfance – une occasion de rendre grâce pour le don de la Création, et finalement de redonner « à Dieu ce qui est à Dieu ».
3 commentaires:
A quand la bénédiction des doudous?
Des dentiers, bonnets de nuit, charentaises, peluches,...?
Bénissons, bénissons, il en restera toujours quelque chose.
R.
vous êtes bien négatif, il est pas beau le gros perroquet ?
Celui de la photo d'à côté? Perché sur le panneau "L'Ange": il est superbe, l'oeil vif, la plume colorée, le bec tranchant comme un tartineur, la patte ferme, il ne lui manque que la parole.
Si j'étais son proprio, j'irais le faire bénir derechef.
R.
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