Il
résonne dans toute la Bible…

Il
y a aussi le cri déchirant de Rachel : « Un
cri s’élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c’est Rachel qui
pleure ses enfants et ne veut pas qu’on la console, car ils ne sont plus. »
Jr 31, 15
L’interrogation de Marie : « Comment cela va-t-il se
faire.. ? » Autrement dit : je ne comprend pas Seigneur,
explique moi, donne moi de quoi nourrir mon désir de communier à ta Parole de
Vie.
Ces cris, ces interrogations nous font toucher du
doigt que ce que nous appréhendons d’ordinaire comme des mouvements du cœur qui
nous éloignent de Dieu, que tout ce que nous pensons comme une distance
difficilement franchissable posée entre une demande de Dieu et notre réponse
supposée être d’un seul bloc, est tout simplement un lieu où Dieu peut nous
rejoindre. Il est beau de voir combien ces femmes de la Bible nous éduquent au
réalisme spirituel. Ces questions, ces cris que nous portons en nous - et qui
parfois affleurent au prix de sons souvent discordant – ne nous sépare pas de
l’Amour de Dieu ; c’est ce que nous en faisons qui pourrait faire cela.
Esther, Rachel, Marie… Trois femmes qui nous disent
que nos questions sont aussi un lieu d’accueil, de réception d’un amour qui
nous précède et nous fonde. Crier du fond de son angoisse, ne pas vouloir être
consolé, poser une question, c’est lancer au loin ce qui nous blesse et tenter
de saisir avec toute la force d’une « espérance désespérée » la
promesse qui ne cesse jamais de nous être faite : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » pour reprendre
les mots du prophète Isaïe.

Les
cris ne restent jamais sans réponse…
« Et maintenant, aide-moi, car
je suis solitaire et je n'ai que toi, Seigneur mon Dieu ». Est 4
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