jeudi 17 mai 2012

Hier, à la fin d'un enterrement, in mémoriam...

Alors que s'éloigne le cercueil, 
je revois ses yeux rieurs, je ré-entends sa voix haut perché. 
Et son goût de la vie, simple et belle.
Ces quelques vers de Paul Jean Toulet en hommage : 




   
Ce n’est pas drôle de mourir
    Et d’aimer tant de choses :
La nuit bleue et les matins roses,
    Les fruits lents à mûrir.
 
    Ni que tourne en fumée
Mainte chose jadis aimée,
    Tant de sources tarir...
 
Ô France, et vous Île de France,
    Fleurs de pourpre, fruits d’or,
    L’été lorsque tout dort,
Pas légers dans le corridor.
 
Le Gave où l’on allait nager
    Enfants sous l’arche fraîche
Et le verger rose de pêches...



Comme si elle chuchotait, le regard perché au dessus d'un bouquet d'Iris : "Le Christ est ressuscité".

Alors que s'éloigne le cercueil...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MERCI....M-N