Qu'y a t il de commun entre un pèlerinage à la Vierge dans un charmant coin de la Basse Marche, les délires de Jacques Higelin sur France Inter et une bonne ballade dans la campagne ?
Rien en apparence. Et pourtant. Prendre du champ, de la distance, placer entre ce qui agite ou blesse et soi un rempart que l'on pourrait qualifier de "sanitaire" s'avère nécessaire voire essentiel dans nos vies souvent bousculées. Il est fréquent que naisse en même temps un désir d'enfermement
Si l’on est tourné sur soi-même, on éprouve une grande tristesse qui est mise traditionnellement au nombre de sept péchés capitaux. La tristesse, vient de ce que l’on se découvre insuffisant et que l’on n’accepte pas cette mauvaise image de soi. La tristesse, comporte toujours un élément de vaine gloire. Pour être dans la joie, il faut accepter de ne pas être aussi parfait que notre imaginaire le voudrait, accepter de ne plus s’appartenir ; d’être membres d’un corps avec les autres membres du corps chacun pour sa part, dans la confiance d’un devenir progressif vers la sainteté de Dieu.
Cette joie n’est pas celle des plaisanteries grasses, de la moquerie, mais elle est ce sentiment si doux, si léger, si aimant, si patient, si maître de lui-même qu’il dit Dieu et qu’il est à lui seul un sacrement d’espérance pour ceux qui peinent, accablés sous le fardeau.
Oui, notre vie est infiniment sérieuse, mais soyons toujours dans la joie. Que notre sérénité soit comme de tous les hommes car notre espérance est dans le Seigneur qui est tout proche de nous.
Marche paisible et sereine...
Belle journée !
1 commentaire:
J'adore ...
Signé : Véro l'anonyme
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