Ayant un peu de retard dans l'épluchage du journal "La Croix", j'en ouvre un au hasard ce matin (en date du 2 juin dernier) et je tombe sur ça : "Comment apprendre à aimer les maths ?" Evidement je comprends qu'une matière aussi ingrate et desséchante puisse souhaiter un peu d'amour mais tout de même, aimer une ribambelle de chiffres, est ce bien sérieux ?
Devrai je crier telle la lectrice versaillaise horrifiée (redondance !) par de licencieux propos : "Je me désabonne !" Un coup pour rien, je ne suis pas abonné !
Calamité ! Désastre ! Bérézina au carré !
Reprenons.
Que l'on dise "aimer la littérature" cela se conçoit, bien que tous ceux qui savent lire aiment automatiquement la littérature (où bien ils ne savent pas vraiment lire !). Mais "aimer les maths !" On peut assurer que tous ceux qui savent compter n'aiment pas les mathématiques. Est ce un langage ? Un sabir pour analphabètes ? Une tentative désespérée pour exister dans un monde littéraire raffiné ?
Une enseignante confie : "Le plus difficile à mon niveau, ce sont les additions et les soustractions". Merci pour la confidence ! Comment faut il comprendre cela, elle n'y arrive toujours pas ?
Une mère de famille affirme : "Les maths, c'est pas pour ma fille ". Mais chère madame, cela prouve qu'elle est normale, qu'elle est dotée de sensibilité, d'émotions, bref c'est une littéraire !!!
Hé hé hé !
Alors que faire se lamente - t - on dans le Landerneau ? Mais tout simplement que ceux qui se la pètent avec leurs chiffres ségrégationistes arrêtent de nous prendre la tête à nous les êtres fragiles et sensibles et commencent une bonne fois pour toute à nous lâcher avec leur V avec une patte en l'air, leurs traits qui partent dans tous les sens et leurs zigouigouis ridicules. En un mots qu'ils se mettent à lire !
CQFD !
Belle journée !
4 commentaires:
Clair comme deux et deux font quatre .....M-N
moi, j'aime bien les maths. Et même si j'aime un peu lire , je ne suis certainement pas une littéraire et j'ai beaucoup de mal à écrire même un commentaire. Mais essayez de dire dans un groupe d'adultes ( ou avec vos étudiants) que vous avez eu une bonne note en maths au bac et que par contre le français et la philo c'était pas ça.... vous verrez, c'est pas si facile.
Je vous trouve un peu méprisants pour ces pauvres matheux qui ne ressentent rien ( vraiment ? )
Sainte colère au carré?
Bien envoyé.
Heureusement que votre note en sport vous a permis d'avoir votre bac...
R.
Allez anonyme N°2, c'est de l'humour et de la mauvaise foi complète ! encore que par endroit je sois très sérieux...
Au passage je ne peux dire que j'ai eu une bonne note en maths au bac j'ai eu l'inverse ! Et mes étudiants sont en majorité scientifiques...
Mais pour répondre à R. ce n'est pas ma note en sport qui m'a sauvé mais bien le français et la philo.
Courage ! tout le monde il est beau !
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