dimanche 24 juin 2012

Anniversaire...

Le 26 juin, mon sacerdoce a 18 ans
La majorité !

« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent » (Jn 10, 14), dit l’Église avant l’Évangile (de ce jour) avec une parole du Seigneur. Dieu me connaît, il se préoccupe de moi. Cette pensée devrait nous rendre véritablement joyeux. Laissons cela pénétrer profondément en nous. Alors nous comprendrons aussi ce qu’elle signifie : Dieu veut que nous, en tant que prêtres, en un petit point de l’histoire, nous partagions ses préoccupations pour les hommes. En tant que prêtres, nous voulons être des personnes qui, en communion avec sa tendresse pour les hommes, prenons soin d’eux, leur permettons d’expérimenter concrètement cette tendresse de Dieu. Et, à l’égard du milieu qui lui est confié, le prêtre, avec le Seigneur, devrait pouvoir dire : « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent ». « Connaître », au sens des Saintes Écritures, n’est jamais seulement un savoir extérieur, comme on connaît le numéro de téléphone d’une personne. « Connaître » signifie être intérieurement proche de l’autre. L’aimer. Nous devrions chercher à « connaître » les hommes de la part de Dieu et en vue de Dieu ; nous devrions chercher à cheminer avec eux sur la voie de l’amitié avec Dieu."
Benoît XVI

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De la part de mimosa:

Méditation
Frère Franck Dubois
Oh c’est facile pour la brebis de faire confiance au maître. Car enfin, une brebis, peut-elle faire autre chose ? Elle suit sa voisine, celle de devant, c’est tout. Elle ne prend pas garde à la route et ne se soucie guère de marcher sur la crête. La brebis est docile, mais je ne suis pas un mouton ! Et je ne veux pas en être. Je veux voir plus haut que le dos du voisin. Je veux voir la route, car parfois elle est belle. Je veux m’arrêter aussi quand le souffle me manque. Je veux juger, moi-même, si la voie est la bonne. N’y a t il pas moyen d’esquiver ce ravin ?
Mais je risque ainsi de perdre le meilleur. La prairie, l’herbe fraîche et le clou de la scène : la table dressée là-haut devant mes ennemis. Seul, c’est sûr, je ne trouverais jamais le chemin. Il m’est inaccessible le sentier escarpé qui conduit à la table aux convives impossibles. Et puis, vous m’imaginez, seul avec eux sur la route ? C’est à qui poussera son voisin le premier ! Vite, un berger pour me garder du loup qui sommeillait en moi.
Il faut donc accepter, parfois, d’être brebis. Mais toute la différence, c’est que moi j’ai le choix. Le choix de le suivre, les yeux ouverts, sur la route. Tant pis pour le vertige, et adieu mon orgueil. Je rentre dans le rang, de tous ceux qui l’écoutent. Déjà d’autres brebis sont parties avant moi. Je file : attendez-moi !